Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Triste conversation




Cela se passe lors d'une rencontre informelle. Je discute avec quelqu'un dont je viens de faire connaissance en attendant quelqu'un d'autre :

- Je me suis toujours demandé ce qu'est une dérivée.

Avant d'aller m'évanouir discrètement dans le couloir, mon sens du devoir s'éveille et j'explique le plus simplement du monde ce qu'est une dérivée. Une autre personne qui se trouvait là visiblement fort intéressée par mes explications me dit alors :

- J'ai fait mes cours de calcul au Cégep, mais je n'avais jamais vraiment compris ce qu'était une dérivée. Maintenant, je vois à quoi ça sert.



Entre nous, tout cela ne serait pas bien grave si les deux personnes en question n'étaient pas des profs de maths dans une école près de chez vous...

(Vous pouvez vous évanouir.)

12 commentaires

Anonyme a dit...

Déjà entendu :

Une élève heureuse de terminer son secondaire : "Monsieur, je ne ferai plus jamais de mathématique de ma vie!"

Enseignant : "En quoi tu t'en vas?"

Consommé de joie : "Je serai enseignante au primaire!"

Anthony

Gabriel a dit...

C'est ce qui arrive quand on forme des pédagogues et non des passionnées de leur domaine. La pédagogie, c'est important, mais ce qu'il faut propager, autant qu'une connaissance (compétence) c'est la volonté d'en découvrir plus en dehors du contexte scolaire. Et pour ça, c'est un prof passionné qu'il faut!

Sonia Marichal a dit...

BADABOUM !!
Excusez-moi, je chois.
Quelqu'un aurait-il des sels ?
;-)

M'sieur SVP a dit...

J'ai coutume de dire que la proportion de C** est la même quelque soit la frange considérée dans la société observée.

La caste des profs n'échappe pas à la règle, malheureusement...

En revanche, j'ai souvenir d'un billet sur les équations paramétriques qui m'avait permis de comprendre de quoi il retournait...

Le même en couleur pour les dérivés serait le bienvenu, Non ?

Merci...

mamzelle CarnetO a dit...

quelle tristesse... oui, tu nous expliques à nous ?

Blagu'cuicui a dit...

Et hélas si c'était des cas isolés ça serait si bien...

Pour ma part, lorsque je suis arrivé en seconde, j'ai discuté lors d'une porte ouverte avec un prof de maths. Et je lui expliquais ma passion pour les maths et l'enseignement. Il bien voici dans les grandes lignes sa réponse:

"Si tu aimes réellement les maths ne fait pas prof!!! Moi je suis prof de maths dans les derniers du capes et je déteste les maths pour ma part"

Il ne m'a pas pour autant été antipathique mais j'avoue que je suis tombé sur le cul à la réponse. Aujourd'hui avec le recule, ça me fait sourir même si je trouve cela affligeant mais j'ai fini de me révolté contre du vent autant changer les chose de l'intérieur mais pas les gens en place qui dans tous les cas ne voudront pas changer après tout.

Anonyme a dit...

Savez-vous combien de profs de français ne lisent pas et font des fautes en écrivant? Vous tomeriez aussi en bas de votre chaise!
Ne prenez pas de chance: restez en bas de votre chaise. Ça fera moins mal!

Marielle Potvin a dit...

Votre anecdote me rappelle un certain jour de décembre, où, en réponse à l'envoi d'une carte de voeux pour la nouvelle année à l'enseignant de mon fils (qui était alors en 6ème année, j'ai reçu le message suivant:

Merci pour les souhait.
Je vous rend l'appareil ...

Je ne savais plus si je devais rire ou pleurer...

Missmath a dit...

Marielle, voilà incontestablement des souhaits de tarte.

Marielle Potvin a dit...

Hahaha!!! Elle est bien bonne !
Merci Missmath. Maintenant, j'en ris. Jaune, mais quand même. Une tarte au citron, mettons ;-)))

Emmanuel a dit...

http://eljjdx.canalblog.com/archives/2009/05/17/13773326.html

Missmath a dit...

Merci Emmanuel !