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La plume qui cloue au sol



Nuage de cendres volcanique partant de l'Islande (en haut à gauche) et passant par l'Angleterre.

Cette poussière de pierre ponce provoquerait sur un avion qui en traverserait la plume un véritable feu d'artifice.


Le plus grave danger reste l'infiltration de poussière les réacteurs des avions qui, sous la grande chaleur, se vitrifierait en moins d'une minute pour réussir à étouffer les moteurs. De plus, la traversée à haute vitesse de cet abrasif effacerait non seulement toute trace de peinture sur la carlingue, mais givrerait les pare-brise de la cabine de pilotage... chose qui nuit grandement aux applaudissements pouvant suivre l'éventuel atterrissage de l'appareil...

Les radars des avions et même les satellites de surveillance météo n'ont pas été conçus pour surveiller les cendres volcaniques. Les météorologues basent donc leurs modèles sur la propagation des vents et sur l'analyse des concentrations de dioxyde de soufre qui suivent généralement les poussières volcaniques. La corrélation est assez forte entre les deux éléments pour que l'information soit envoyée aux contrôleurs aériens qui offriront aux pilotes une route alternative sécuritaire.

Évidemment, dans le cas d'un grand panache (c'est le terme français pour "plume", le nuage de cendres volcaniques), la réduction de l'espace aérien dans des cieux où l'on ne ménage ordinairement pas ses transports, entraîne forcément l'annulation de plusieurs vols.

Ainsi, grâce aux mathématiques, l'Eyjafjöll n'a causé aucune catastrophe aérienne et certains vols ont quand même pu se faire en toute sécurité.

Maintenant, ce ne sont pas les mathématiques qui décident de l'avion qui décolle de celui qui reste au sol. Ça, c'est sûrement une question politique, chose dont on a belle marre.


Image satellite : NEODASS/Université de Dundee

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