Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Sans tambour ni trompette





Le grand plaisir de Maxime était de faire entrer sa voiture dans ma classe... pendant mon cours.

Choquant ! Dérangeant !
Pas du tout.

Quand la porte de ma classe est ouverte, mon cours appartient au programme.

Je n'enseigne qu'aux étudiants de première année. Quand les finissants font entrer leur bolide dans la classe, c'est une façon très TGÉ de "télécommuniquer" avec eux. Les nouveaux qui commencent à peine à programmer admirent les finissants et se disent qu'eux aussi, dans deux ans, ils réaliseront des projets qui sauront épater les prochains débutants...

... qui faute d'inscriptions, nous viendront probablement de l'étranger...

...et qui n'en reviendront pas de ce programme de zouf où l'on tutoie même les plus vieux profs et où, dans les corridors, il faut faire gaffe de ne pas trébucher sur ces petits robots qui se promènent.




(Les amateurs de jazz comprendront par le titre de ce billet l'orthographe erronée dans la vidéo du nom de Maxime.)

4 commentaires

unautreprof a dit...

Bonne rentrée Miss Math!

Missmath a dit...

Merci et bonne rentrée à toi aussi. Que ton année scolaire soit plus tranquille que la mienne qui frise l’invraisemblable. Arrrggggg.

Blangu'cuicui a dit...

Bonne rentrée et tous!

Nous avons la chance (y paraît que c'est une chance) d'être encore en vacances outre-atlantique mais bon le travail commence (ou continue pour ma part) pour la plupart en vu de la rentrée.

Missmaths, si mes souvenirs sont bons, tu es plutôt calée en utilisation électronique pour faire cours. Je serait intéressé par ton avis sur l'utilisation de tablette graphique/pc avec vidéo-projecteur ou pc avec tableau numérique interactif. Je suis en train de réfléchir ces derniers temps et malgré mes réticences à l'utilisation sur le long terme de ce genre de matériel et du plus (s'il existe) pour les élèves/étudiants.

Cordialement,

Missmath a dit...

Blagu'cuicui, ma réflexion n'a pas vraiment évoluée depuis ce billet.

Tablette PC, TBI ou papier et craie ?

À mon avis, l'erreur est de choisir un de ses supports et développer sa didactique et sa pédagogie à partir de ces supports.

Le centre du motif est l'apprentissage. Quel outil permettra le mieux aux étudiants d'apprendre ces compétences que tu veux leur faire développer.

Si pour toi les présentations magistrales suivies ou étayées de période d'exercices restent la meilleure façon d'apprendre les mathématiques, je te dirais qu'entre le TBI et la tablette PC, il n'y a pas photo, c'est la tablette qu'il te faut. En fait, le tableau et la craie pourrait même suffire, mais la tablette PC permet de meilleure présentation, ne serait que l'utilisation de Geogebra. Dans ce cas, il importe que l'écran te laisse de l'espace de tableau (et non qu'il soit installé au centre de la classe).

Si tu as l'intention de faire du travail plus collaboratif, le TBI qui appartient à la classe peut être considéré. Là encore, il ne devrait pas être installé en avant (et en France les écoles que j'ai visité avaient même des tribunes), mais il devrait être placé pour que les étudiants puissent y collaborer. Personnellement, dans mes classes, je n'en vois aucun intérêt. Dans cette forme de pédagogie, avec la taille de mes groupes, il me faudrait au moins 4 TBI.

L'hybride de ces deux paragraphes est la situation que m'offre le programme de TGÉ. J'ai ma tablette, je projette sur grand écran mes quelques rares exposés théoriques. Et tous mes étudiants ont aussi une tablette PC. Ce qui fait que, grâce au logiciel que j'utilise, ils peuvent s'approprier l'écran de la classe à partir de leur tablette PC comme s'il s'agissait d'un TBI et, lorsque je les place en équipe, l'écran de leur tablette PC devient commun, ce qui est encore plus confortable qu'un TBI. Évidemment, équiper toute une classe en tablette PC demande un budget légèrement différent que celui d'y équiper que l'enseignant.

Pour mes cours des autres techniques dont les élèves n'ont pas de tablettes, je retourne au papier, tableau, tablette (il me faut au moins un accès internet, car comment peut-on en 2011 rester devant une question sans immédiatement en chercher la réponse) et je me croise les doigts pour que lundi, lorsque je rencontrerai mes groupes pour les premières fois, j'aie assez d'étudiants en classe qui me diront qu'ils ont des ordinateurs portables (ou ipod ou ipad) pour que je puisse faire travailler en équipes mes étudiants qu'il y ait au moins une ressource par équipe.