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11 septembre 2001-2011

Ça tombe bien, on est dimanche.
On se souvient.
Tous les grands occidentaux se souviennent.
De Barack et Georges jusqu'à Stephen, Jean et Gérald, on se souvient.

Sur Twitter, sur Facebook, on se souvient ce qu'on faisait au moment où les avions ont percuté les tours. Des images vues et revues et rerevues en boucles, jusqu'à ce que le message passe : l'Occident est attaqué.



Dix ans plus tard, l'Amérique pleure les 3000 morts de cet acte de terrorisme incroyable.

Quand le premier avion a percuté une tour, j'étais en pause de mon cours de calcul différentiel. Étrange. J'ai dit à mes étudiants : "Il paraît qu'un avion a percuté une tour à New York." Eh ben. À 10 h lorsque le cours est terminé, des professeurs installaient des téléviseurs dans les couloirs pour que les étudiants puissent suivre les événements. Deux tours, un avion sur le Pentagone, un autre détourné. Les États-Unis, nos voisins, nos frères étaient attaqués.

Je me souviens, des volontaires de Ottawa-Gatineau sont partis le soir même aider à New-York.

Ces événements sont certes très tristes, mais j'en garde, 10 ans plus tard, la même indifférence.

J'étais K.O. avant.
Depuis ceci :




À peine trois ans plus tard, il y avait ceci :



Quelques années plus tard, l'horreur se passe en Europe :



Et depuis toujours, tout à côté :



Et c'est pas fini. Présentement :



11 septembre, vous voulez une histoire d'avion ?

Marie-Rose était à la chasse avec sa famille sur les terres innus du Labrador. Pendant que son père est à la pêche, sa grand-mère et elle prépare la tente, le feu. Tout est calme. Calme comme l'est le grand Nord, le pays des aurores boréales. Mais l'aurore est loin, il est presque midi. Deux avions de chasse des troupes de l'OTAN survolent à basse altitude la rivière. Leur vitesse est telle que surpris le père chavire. Le son suit. Un tonnerre tellement effrayant que, sous le choc, la grand-mère de Marie-Rose tombe dans le feu.

Alors le 11 septembre, plutôt que de re-re-re-regarder les tours, je préfère penser à toutes ces innocentes victimes, partout dans le monde, qui n'ont comme seul crime d'être né ou d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.

Et si les cours d'histoire pouvaient faire en sorte que cesse cet éternel recommencement de terreur et de terrorisme, je suis prête à donner mes heures de cours.

2 commentaires

Le professeur masqué a dit...

Le 11 Septembre est un nombril que l'adolescent américain innocent contemple.

Le professeur masqué a dit...

Innocent dans le sens naïf, bien sûr.