Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Comment attraper le rhume ou la grippe



Cela s'apprend très tôt dans la vie.  L'éducation des bons parents ou à la garderie.

"Il faut mettre sa main devant sa bouche quand on tousse."



Les années 2000 ont un peu changé l'affaire.  On tousse maintenant dans le pli du coude.  Les microbes adorent les mains pour se propager d'une personne à l'autre.  On se serre moins les coudes de nos jours.



Lors de la panique collective de la pandémie de grippe H1N1, était retournée chez elle toute personne qui se présentait à l'école avec les premiers symptômes d'un rhume ou d'une grippe.  Maux de tête ? Éternuement ? Zip... à la maison ! De grandes affiches avertissaient tant les élèves que le personnel qu'on voulait le lieu exempt de contamination et que les personnes un tant soit peu enchifrenées seraient vues comme criminelles et condamnées à la peine de mort.

On s'est calmé depuis.

Les professeurs malades comme des chiens donnent leurs cours sans reproche, car il n'est pas évident de se faire remplacer à la dernière minute, d'autant plus qu'un rhume dure une dizaine de jours et que l'on ne peut pas s'absenter plus de 3 jours consécutifs sans devoir présenter un billet médical, donc aller encombrer les urgences faute de médecin de famille.  Vingt-cinq heures d'attente assis sur une chaise droite sous un éclairage trop violent entouré de gens malades qui attendent et qui attendent... il vaut mieux se bourrer de décongestionnant et d'antitussif, donner son cours et rentrer dormir à la maison, quitte à en contaminer quelques uns !

Tortionnaires, certains professeurs exigeront que leurs étudiants enrhumés, grippés, contagieux se présentent en classe pour assister à la lecture des notes de cours disponibles en ligne.  Qu'y a-t-il de mieux qu'un bon Powerplate pour accélérer la guérison d'un cerveau congestionné ?

On constate par ailleurs que le gouvernement du Québec mentionne bien : "Si vous êtes malade, évitez de rendre visite à vos proches."

Le prof est-il proche de ses élèves ?
Autant qu'une chef de parti enrhumée en pleine campagne électorale qui sert la main des aînés et qui embrasse les bébés ?

Selfie

Tous les titres anglophones de ce blogue ont vu surgir une marée impressionnante de pourriels laissés en commentaires.  Je réitère malgré tout.

N'ayant aucun doute que nos amis français bouderont aussi ce néologiste, je m'obstine à le proclamer tant il est très justement choisi pour traduire le mot "selfie", cette photographie que l'on prend de soi et que l'on distribue dans les réseaux sociaux.





Un autoportrait ?
Le mot serait correct.
Mais comment ne pas lui préférer un égoportrait.
Voilà, un égoportrait, tout est dit.
Narcisse, sors de ce corps !

Source de la photo : Finaerica cité par La minute d'Emy dans son billet Le Selfie ou le narcissisme sous une autre forme


Pourquoi bloguer ?

Il faut le constater, le printemps érable a ralenti la production de billets sur ce blogue.
Comme le démontre le graphique ci-dessous, ce n'est pas parce qu'il y a lien qu'il y a forcément causalité.

La cause principale de ce silence est bien entendu le manque de temps.  Car si le Conseil du trésor affirme qu'un enseignant de niveau collégial ne fait pendant ses 32,5 h/semaine que préparer, donner ses cours et corriger, il parle sans doute du prof qui a les mêmes transparents jaunis aux coins cassés d'il y a 20 ans qui donne le minimum de rétro-action pour avoir le minimum de correction et qui ne participe à aucune autre "activité connexe" à l'enseignement.  Le calcul de la charge individuelle de l'enseignant se doit d'être révisé si on ne veut pas que le fossé déjà quasi-infranchissable entre le mode scolaire et la société ne s'élargisse encore.  Les enseignants qui optent pour l'apprentissage actif viennent de miner leurs fins de semaine.  Ceux qui innovent et créent ajoutent un X sur leurs soirées.  Dans un contexte social où le système d'éducation est géré comme une entreprise et où la pédagogie n'a pas sa place, les changements, les réussites, les innovations reposent sur le bénévolat des enseignants.

Mais passons, cela a déjà été dit ici.

C'est d'ailleurs une autre raison de cette absence : je pourrais réécrire aujourd'hui comme actuel les premiers billets.  Les moyennes et la cote R, l'intégration des TIC... rien n'a tellement changé.

Alors pourquoi ce retour soudain ?

Hier, je préparais une activité et il s'y collait merveilleusement une vidéo que j'ai vue il y a longtemps.  Comment la retrouver ? Quels mots-clés utiliser dans les moteurs de recherche ? Je me suis dit qu'avec un peu de chance, je l'avais peut-être publié sur le brouillon.  Eh bien oui !

Plus tard, je cherchais désespérément sur Google, une pyramide avec les deux taxonomies de Bloom, l'ancienne et la nouvelle.  Tout à coup, je trouve exactement celle qui me fallait.  Où était-elle ? Ici.  Chez moi.  C'est troublant.

Alors, je me suis dit que finalement, ce n'est pas une bonne idée de jeter trop vite son brouillon !
Mais trouverai-je le temps de publier ici toutes ces notes accumulées au cours des semaines ?
Qui vivra verra !

Car oui, je me Email This !
Oui, je m'Evernote.
Mais le brouillon m'offre trois options de plus : la possibilité de pianoter ma pensée, de partager avec la toile mes étoiles et surtout la chance de lire vos commentaires pour approfondir ma réflexion.