Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Perles de culture

Une maxime anglaise dit : Never tell a joke which can lose you a friend, unless the joke is better than the friend.

J'ai aussi entendu : Il n'y a pas de mauvais élèves, il n'y a que de mauvais profs.

Mais là, il y a un "boutte à toutte".

Perles de correction d'une évaluation de statistique.


On réalise une étude pour vérifier s'il existe un lien entre le revenu des consommateurs (faible revenu, revenu moyen, revenu élevé) et le type de volaille qu'ils consomment.

Conclusion :
"Plus ton revenu est grand, le plus que tu pourras t'acheter une volaille riche."

(Il faut dire qu'à 18 ans, manger riche ne signifie pas la même chose qu'à 40 ans !)

On veut estimer la proportion de personnes qui voteront pour un candidat à partir d'un échantillon aléatoire.

Conclusion :
"Il y aura dans la population 119 % des gens qui voteront pour le candidat avec une marge d'erreur de 12 %, 19 fois sur 20."

(Un pourcentage à faire crever de jalousie n'importe quel dictateur !)

Quel est le principal avantage de l'échantillonnage stratifié ?

Conclusion : "Il est très coûteux."

(Remarquez que lorsque c'est vous qui facturez, ça peut effectivement être un avantage !)

Interculturalisme

Je ne pourrais pas vivre à Montréal. Trop de choses à voir, trop de choses à faire, trop de choses à découvrir.

Après avoir passé six heures sur un banc d'église à vivre le marathon Beethoven à l'église Saint-James délivrée du mal depuis 2005, il était hors de question dimanche matin de rester assise ! J'ai donc proposé à ma grande amie Anne d'aller faire un tour au marché Jean-Talon. En fait, mon collègue M'hammed m'a dit que je pourrais y trouver du safran en poudre, poussière rare dans la région de la capitale nationale !

Dimanche midi d'été au marché Jean-Talon ou faire le tour du monde en quelques mètres carrés.

Que j'aurais aimé avoir mon appareil photo pour prendre la beauté des montagnes de tomates, de concombres, de pamplemousses, de nectarines, de melons et l'étendue des bacs à fleurs. J'aurais aimé photographier cette reine africaine d'une beauté à couper de souffle dans sa longue robe brodée. Ou cette autre dame dans son sari rose. J'aurais aimé enregistrer cinq minutes de conversations là en italien, là en arabe, là en hindou, là en anglais, là en français de France, là en Québécois. Et les odeurs ! Le poissonnier des Iles-de-la-Madeleine faisait bouillir ses homards juste en face d'une boucherie qui faisait cuire du kefta. Un peu plus loin, un homme coupait des ananas et une dame vendait des savons artisanaux. Que j'aurais aimé pouvoir seulement photographier l'enseigne de la boucherie halal à côté de celle du boucher spécialisé dans la viande porc.

Le monde réuni dans ce qu'il a de plus beau dans quelques mètres carrés.

J'ai mangé un sandwich entourée de femmes voilées. J'ai vu passer un patriarche grec et des hommes à turban. Je suis rentrée à la maison avec du miel de Weedon, du coulis de fraise de l'île d'Orléans, des herbes salées du Bas-du-Fleuve, des gousses de vanille de Madagascar, une noix de muscade du Sénégal, du garam masala, un mélange berbère de 31 épices pour les tajines, des bonbons japonais et des Traoumad. Mais pas de safran en poudre ! Zut !

Me suis-je sentie menacée, envahie, moi la Québécoise on-ne-peut-plus de souche ? Pas du tout !

Voilà ce qu'est l'interculturalisme. C'est plus qu'une ville qui a son quartier italien, son quartier asiatique ou son quartier arabe. C'est à la fois l'affirmation de sa culture, le respect de celle de l'autre et le mélange de tout cela. L'ouverture sur le monde. C'est l'intégration de ce que le monde a de meilleur à offrir.


(Source : Shangaiist)

S'il apparaît évident que le milieu judiciaire se doit de démontrer une neutralité jusqu'au bout des ongles, doit-on en exiger autant du milieu scolaire ? Plusieurs ont été surpris que le rapport Bouchard-Taylor permettent aux enseignantes de porter le hijab. Mais l'école doit-elle pas être le reflet de la société ?

"Mais le voile représente la répression de la femme, la soumission des femmes aux hommes et cela va à l'encontre de nos valeurs féministes."

Rien n'oblige une musulmane à se voiler. Bien sûr, dans certains pays, il y a la pression sociale. Mais pas ici. La charte des droits et libertés nous préserve de ces excès. Si cela ne vous convainc pas, parlez-en à vos grands-mères. Plusieurs se devaient d'être soumises et pourtant, elles ne portaient pas le voile.

"Oui, mais Mona ne veut pas se voiler, ce sont ses parents qui l'obligent à le faire."

Voilà qui relève de la vie privée de cette famille, l'école n'a pas à régler cela... enfin tant que Mona n'est pas maltraitée.

Toutes les étudiantes voilées que j'ai eues portaient le hijab par choix et savaient très bien pourquoi elles le portaient. Ces étudiantes avaient avec les garçons des rapports égalitaires et étaient certainement moins soumises que les petites minettes à peine vêtues qui ne peuvent pas être confortables dans des vêtements coupés à ras des interdits.

Et si ça donnait le goût à nos filles de se voiler ?

Si elles le font par choix et par conviction, est-ce si grave ? De quoi a-t-on peur lorsque l'on voit des gens vivre leur foi selon des traditions séculaires ?

Nous sommes laïcs !

Justement, être laïc ne signifie pas être athée. La laïcité, c'est la séparation de la religion et de l'état. Porter une croix, une kipa, un turban, un hijab, c'est être cohérent avec sa foi. Faire de la propagande religieuse, là, c'est une autre histoire. L'école doit être laïque, c'est dire qu'elle ne doit se limiter qu'à décrire les religions, jamais en faire la promotion.

Mais juste le fait de porter ces vêtements n'est-ce pas de la propagande religieuse ?

Je ne crois pas.

Lorsqu'elle était au primaire, Weby avait une éducatrice qui portait le voile. À son arrivée à l'école la première journée, certains enfants lui ont demandé pourquoi elle portait un voile et elle leur a dit que c'est parce qu'elle est musulmane. Ils n'ont pas cherché plus loin. Il faut dire que Weby fréquentait une école qui savait mettre en valeur les différences culturelles de ses élèves.

Et pourquoi pas le niqab ? La burqa ?


Ces vêtements nuisent à la communication, donc à l'enseignement : interdits ! On oblige les gens à porter des lunettes de sécurité dans les laboratoires, on peut obliger les gens à montrer leur visage quand ils doivent communiquer.

Enfin, peut-être suis-je à côté de mes pompes, peut-être vous dites-vous que c'est là la pensée de quelqu'un qui ne partage pas son quotidien avec ces étrangers. Pourtant, comme j'enseigne dans deux campus, j'ai deux bureaux. Je cohabite dans le premier avec un sage Vietnamien et nous sommes entourés de Catholiques avec un grand C, dans le deuxième, je cohabite avec deux musulmans... et un anglophone ! On s'échange des recettes de cuisine, mais jamais des prières.

Et je rêve que l'école au Québec devienne un marché Jean-Talon.

Conte pour lettrés

L'histoire se passe dans un pays dont le nom commence par la lettre C à un moment de l'année où les cerisiers sont en fleurs. L'histoire se passe dans une école de ce pays dont le nom commence par la lettre C.

Dans cette école, il y a, comme dans toutes les écoles du monde, une direction, des enseignants, des étudiants et une culture. Une culture avec un petit c dans un pays dont le nom commence par un grand C.

Pour mieux inculquer la culture avec un petit c, il est dans les habitudes de l'école de prendre des pauses-ose pour rappeler que le bien-être est la meilleure des B.S.situdes. Des maximes ornent les murs. Des proverbes se joignent aux signatures des messages. Les étudiants sont encouragés à créer les leurs.

On ne vit qu'une fois.

Travail : Du latin tripalum, un instrument de torture à trois pieux.

Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'un autre pourra faire demain.

Économisons nos énergies.

Aime-toi et les autres t'aimeront.

Parce que je le vaux bien.

Abondance de biens ne nuit pas.

Plus nous coulerons, plus ils normaliseront.

Tant vont les cruches aux cours qu'à la fin, ils passent.



Inutile de préciser que dans cette école au petit c, on se limite au b-a-ba.




Dans un autre pays dont nous tairons le nom, les écoles sont rares. Seuls quelques privilégiés y ont droit. C'est un honneur pour une famille de voir l'un de ses enfants la fréquenter. Inutile de vous dire que dans ce pays, les enfants admis à l'école sont motivés et responsables de leurs apprentissages. Les enseignants peuvent se donner le droit d'être exigeants et les directions, pour conserver la réputation de leurs écoles, accordent toutes les ressources et l'encadrement nécessaires pour faciliter la tâche des intervenants du milieu et encourager l'innovation.

C'est dans ce pays qu'a vécu un petit rouquin dont nous ignorons le nom. Il n'était pas un génie à qui tout était facile, mais un élève sérieux qui travaillait beaucoup plus que ses camarades afin de produire des travaux d'une qualité exceptionnelle. Un de ces étudiants qui se posent sans cesse des questions et qui, par ses réflexions, arrive à se faire remarquer. Comme à cette époque il avait la cote, nous l'appellerons Z.

Or, il arriva que pour une raison X, les parents de Z déménagèrent dans le pays dont le nom commence par la lettre C et Z fut admis obligatoirement à l'école de son quartier, celle avec le petit c.

Après un premier cours plutôt bruyant, Z se dit que sans doute ses camarades ne comprenaient pas et il leur proposa de former un groupe d'études.


"Pfffffffffff, t'es donc ben weird toé."


Après un cours de langue, Z qui était tout de même un étranger, demanda à son professeur des exercices supplémentaires car il avait déjà compléter tous les exercices proposés dans le manuel du cours.

"T'as faittte toutttes les exercices du livre ? Ayoye, ben fais-toé-z-en pas, tu vas être corrèque pour l'examen du Ministère."

Au hasard d'internet, Z tomba sur un sujet mathématique passionnant : les fractales. Il alla voir son prof de mathématiques pour en savoir plus à ce sujet.

"Les fractales ? J'ai même pas appris ce que c'est à l'université !"

Après un cours d'histoire où il aurait eu besoin d'explications supplémentaires :

"Écoute, je ne peux pas rester après le cours, il y a quelqu'un qui vient à la maison installer ma thermopompe."

Dans sa solitude, Z décida d'écrire ses réflexions. Et comme il était de son temps, il publia le tout sur un blogue.






Après un hiver trop enneigé, la cour de l'école prit des allures de dépotoir. La direction de l'école rassembla tout le monde : plus de budget pour les déchets.

Après des heures de jérémiades, Z proposa d'organiser la corvée le plus équitablement possible. Mais la répartition des tâches ne fit l'affaire de personne :

"C'est pas dans ma cour."

Cependant, le travail devait être fait et la direction obligea tout le monde à suivre les consignes de Z.

Alors on en voulut à Z. Il fallait que ce désagrément soit de la faute de quelqu'un, alors c'était de sa faute à lui qui était différent et qui s'était porté volontaire.

"Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage." C'est d'autant plus facile lorsque Google nous amène sur un blogue plus engagé qu'enragé sur lequel le chien fait mordre la poussière à ses maîtres.

C'est alors que Z commença à recevoir des menaces, à se faire harceler.

Pour mettre fin à tout cela, les billets ont inopinément quittés le blogue et Z a fait ses valises. Il quitte ce soir ce pays dont le nom commence par la lettre C.

Quand on arrive dans une culture avec un petit c, il faut être un blanc mouton. Voilà, c'est tout.

Ça lui fera les genoux.

La habitación de Fermat

Le Coyote dévoile aujourd'hui la bande annonce d'un nouveau film espagnol. Un suspense réunissant quatre mathématiciens (Pascal, Hilbert, Galois et Oliva) dans une pièce afin de résoudre une grande énigme. Mais laquelle ? À eux de trouver, car avec le temps, les murs de la pièce dans laquelle ils se trouvent se referment sur eux.

Voici la bande annonce en anglais, mais je vous invite à aller voir l'originale sur le site du film, car, non seulement y présente-on le film, mais on trouve le moyen de vous le faire vivre de façon un peu plus réelle. Trailer 2.0 ? Presque !



Une rumeur voudrait que l'énigme soit liée à la conjecture de Goldbach (Tout nombre entier pair supérieur à 2 peut s'écrire comme la somme de deux nombres premiers.)... Houhouhou...

J'espère seulement que ce film sera distribué de ce côté-ci de l'océan.

Scratch

Il y a des gens que j'aime beaucoup, d'une part parce que se présentant à des lieues devant ce que j'aimerais devenir, ils me fascinent et d'autre part, parce qu'ils me transforment, améliorent le brouillon que je suis. Monsieur Jobin fait partie de ces gens-là.

L'histoire se passe à la clôture d'une enquête sur la culture mathématique. Un dernier atelier "hors enquête" est présenté par Monsieur Jobin à une vingtaine d'enseignants du primaire et du secondaire et quelques conseillers pédagogiques. Je m'occupe de l'animation ! (Ha!Ha!Ha! Comme s'il était possible d'animer quand Monsieur Jobin s'anime !)

Je m'attendais à un retour, à une discussion, à une clôture quoi. Je suis tellement vieux-jeu...

Monsieur Jobin commence donc, improvise. Il se raconte un peu. Raconte son malaise à voir l'école être si ennuyante pour les élèves et ce depuis tellement d'années. Puis, il nous avoue avoir découvert une lueur d'espoir qu'il propose de démontrer. C'est alors qu'il projette le petit chat de Scratch qu'il commence à animer.

"De késsé..." se dit intérieurement l'animatrice.

Certains professeurs, en particulier ceux du secondaire, regardent l'affaire avec le même questionnement. Mais certains enseignants du primaire ouvrent les yeux comme des largués en mer apercevant un radeau.

"C'est qui cet homme ?", me demande à l'oreille l'enseignant assis à ma droite.
"Gilles Jobin, il est conseiller pédagogique."
"Il faut que je l'invite dans ma classe !"


Houhouhouhou...

Je crois sérieusement que l'atelier Scratch aurait pu durer jusqu'à la nuit si je ne l'avais pas interrompu pour mettre un peu d'ordre dans cette clôture. Non, mais !

Remplacer les mathématiques au primaire par de la programmation. Comment un matheux, un vrai, peut en arriver à une telle conclusion ? Étrange...

Et voilà que Monsieur Lachance s'en mêle !

Hum...

Comme Weby s'ennuyait cet après-midi, je lui ai proposé de découvrir Scratch.


Ce n'est pas de ton âge, mais on va bien voir ce que c'est.


Après avoir placé deux instructions pour faire bouger le chat, Weby s'est jeté sur la souris pour explorer le logiciel et créer des personnages, les faire parler. Puis, je lui ai arraché la souris des mains et, je l'avoue, j'ai monopolisé la première demie heure et me suis franchement amusée. Mon premier obstacle... hum... je vais l'avouer bien honteusement et démontrer combien être de la génération de la calculatrice peut être handicapant : pour synchroniser mes apparitions, il me fallait additionner mes temps d'animation... 2 secondes + 12*0,3 secondes + 5 secondes + ... Mais, mais, mais, c'est de l'arithmétique élémentaire avec la priorité de la multiplication sur l'addition !

Sacré Monsieur Jobin !


Puis, pendant que je préparais le souper, j'entends la Miss qui m'appelle.

"Viens !"

En peu de temps, voilà ce qu'elle a créé :


Scratch Project
(Double-cliquez sur l'image pour visionner le projet.)


Et, s'il faut en croire le "titre", elle a même l'intention d'y retourner !

(Ok, ok, moi aussi ! Je veux tester les opérateurs, mais il est hors de question que je publie mes animations. Franchement ! Je suis une fille sérieuse moi ! N'insistez pas, le sujet est clos.)

Tomber dans les pommes

Vous vous souvenez que la chanson qui me fait sourire depuis quelques semaines ?



Lundi, les Macbook pro sont arrivés.
Jean-François a le sien. Il l'aime, le chérit, nous taquine.
Les iMacs ne sont pas arrivés.
Nous sommes trois à les attendre impatiemment. André, Raymond et moi. Depuis que nous avons commandé, quand on se croise, on se dit que peut-être qu'ils arriveront demain. On se parle de Fusion, de baladodiffusion, on a hâte.

Lundi, Raymond est arrivé à l'école furieux : Apple vient de lancer un nouveau iMac. On n'a pas encore reçu le nôtre, que déjà il est dépassé et que pour le prix que nous avons payé, nous pouvons avoir le nouveau modèle.

- Qu'est-ce que vous en pensez ?
- On se tient ! Pas question d'avoir un rabais, ni cet ordinateur, on veut le nouveau !
- Peut-être que les iMacs ne sont pas arrivés car on nous enverra les nouveaux modèles ?"

(Ce qu'on peut être naïfs quand on est amoureux !)

Mercredi, l'acheteuse nous appelle : les iMacs sont arrivés. Ce sont les vieux modèles. Évidemment.

On tente de rejoindre Apple, pas de retour d'appel.

Quand on se croise, André, Raymond et moi, on rage.

Pour rajouter de l'huile sur le feu, Nicolas nous raconte ses déboires avec le service à la clientèle de Apple qui refuse de reprendre son Macbook pro qui a un pixel rebelle.

Cette semaine, nous avons une formation offerte par Apple. On discute de notre problème avec les représentants de la compagnie qui évidemment n'y peuvent rien. Et voici ce qu'ils nous disent :

"Depuis le retour de Steve Jobs, même nous, les employés de Apple, n'apprenons la sortie des nouveaux produits d'Apple qu'une heure avant leur sortie officielle."

Enfin, j'ai bien hâte de voir comment cette histoire va se terminer... mais en attendant, mon iMac reste dans sa boîte et Yael Naim ne me fait plus le même effet.

À suivre.


Évaluation de l'évaluation (troisième partie)

"Le médecin guérit la maladie et tue le malade." (F. Bacon)

Imaginons le cours projet d'intégration. Un cours qui clôt le programme d'études. Un cours qu'il faut absolument réussir pour avoir son diplôme. L'étudiant y est évalué sur plusieurs critères, critères essentiellement reliés à sa discipline principale.

Imaginons qu'un étudiant fasse son projet en sciences de la nature avec la spécialité mathématique. Il remet son projet. Vous devez l'évaluer.

Le projet remplit plus ou moins bien tous les critères. Enfin, suffisamment pour permettre à l'étudiant d'obtenir la note de passage.

Cependant, le projet est bourré de fautes d'orthographe, il y manque toutes les références, la mise en page est épouvantable, la recherche reste élémentaire (un remodelage de Wikipédia), certaines affirmations sont des énormités, bref, le travail a été fait, les critères d'évaluation prévus sont satisfaisants, mais les "compétences connexes", la qualité du travail et les compétences générales de l'étudiant sont à faire fuir.

Joseph Fournier, invanteur des séries, est né en Afrique, plus préssisément en Allemagne. Comme il fesait très chaud dans son pays, il sait intéresser au problème de chaleur.




La question qui tue : Vous le faites passer ou non ?
En avez-vous vraiment le choix ?

Vous enseignez en troisième secondaire euh... première année du deuxième cycle ? Peu importe. Un groupe de 35 joyeux lurons solidaires dans la bêtise qui ont comme objectif premier de rendre fous le plus grand nombre d'enseignants possibles. Apprendre ne fait aucunement partie de leurs intentions. Ils sont à l'école pour s'amuser, et ils s'amusent. Résultat évident : aucun résultat ! Bref, de ces 35 élèves, 25 mériteraient d'être sortis de la classe et envoyés en encadrement (mais les places y sont limitées !), un seul, un exclus, atteint réellement la note de passage.

La question qui tue : Normaliserez-vous les notes pour respecter les quotas d'échecs imposés par votre établissement et permettre à la majorité de la classe de poursuivre son "cheminement" ?
En avez-vous vraiment le choix ?





Note : Je tiens à préciser que je ne donne pas le cours projet cette session et que j'ai toujours reçu dans ce cours de très bons travaux. La citation n'est pas celle d'un étudiant, mais un mélange de plusieurs perles noires déjà rencontrées. Par contre, je dois admettre qu'il n'est pas rare que, dans certains cours, les critères d'évaluation fassent en sorte que certains étudiants obtiennent la note de passage (souvent par l'accumulation de "menus travaux"), alors que visiblement, ils n'ont pas atteint la compétence générale du cours. Que faire ?