Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Fermeture définitive

Les plus fidèles de cette adresse le diront :

- Ah... il n'y avait tellement de silence du côté de Missmath, on le savait bien qu'elle s'apprêtait à tirer sa révérence.

Eh bien oui, j'annonce la fermeture définitive, non pas de ce tremplin de réflexions et d'échanges avec vous qui me tenez à coeur et surtout "à tête", mais à plusieurs activités qui me préoccupent et m'éloignent d'ici depuis deux ans, mais plus intensivement cette dernière année, cette dernière session.

Je dois avouer que c'est en rougissant et non sans émotion qu'en tentant d'effacer le retard colossal dans les lectures de vos pages que j'aperçois vos clins d’œil.  Chez mon très cher Prof masqué.  Chez ma très chère consœur Sonia qui est venue de ce côté de l'océan et qu'il m'aurait tellement fait plaisir de recevoir.

Alors que nos tâches nous donnent l'honneur de rencontrer plus d'une centaine d'étudiants chaque année, j'ai pu au cours des dernières sessions, compter les miens sur mes doigts.  L'enseignement et surtout mes chères mathématiques étaient ainsi éclipsés par diverses tâches administratives, d'accompagnement et de recherche.  Des plats qui demandent de mijoter... ou d'être dévorés en cachette.

Mais il serait malhonnête de prétendre que celle que vous retrouverez est la même.  L'actualité étudiante des derniers mois au Québec a été si invraisemblable que même la plus déconnectée des matheuses a tout à coup senti le besoin de descendre de son beau nuage pour tenter de comprendre la société dans laquelle on vit.  Le monde entier parle de nous, le carré rouge s’internationalise, je ne vous raconterai pas ce que vous savez déjà.  Mais comment sortir du marasme ? Le gâchis est si grand, la fracture si grande, qu'il faut du temps pour ne serait-ce qu'entrevoir les principaux rouages.  Difficile d'isoler les variables dans un laboratoire sociétal.  Mieux vaut consulter des experts.  Heureusement, j'ai la chance d'avoir un excellent mentor qui m'apprend tranquillement à démêler ce sac de nœuds avec beaucoup patience et sans trop démontrer de découragement face à la faiblesse de mes argumentations (merci Monsieur Lazure)).




Oui, j'ai compris que je n'ai rien compris et maintenant, je reste au-dessus de cette confusion et je gagnerai beaucoup, beaucoup, mais beaucoup d'étudiants de mathématique à qui j'espère enseigner dans la clarté et sans trop de confusion !!!


Merci, fidèles lecteurs, d'être encore là.
Bienvenue dans le brouillon pour ceux et celles qui le découvrent.

10 commentaires

M'sieur SVP a dit...

Euh, quand moi y en a pas tout comprendre...

Tu arrêtes pour te consacrer à l'enseignement en face à face ?

Le professeur masqué a dit...

J'aime bien vous lire. Les profs de français et de maths sont supposés être comme chien et chat. Pffff....

Oui, l'actualité nous bouscule et nous bouleverse. Carrés rouges, élections, montée de certains courants politiques qui remettent en question le statut quo...

Je retourne aussi à l'enseignement avec une tâche complète. J'ai hâte.

Sonia a dit...

Hé hé... Deuxième clin d'oeil en cliquant ici !

Anonyme a dit...

Je vous comprends, même si je suis déçue. Je ne laissais pas vraiment de commentaires ici, mais j'adorais vous lire... :)

Missmath a dit...

Sonia : Merci pour ce deuxième clin d'oeil et au plaisir de te voir "en vrai".

PM : Je te love, tu le sais.

Gaël : Comme Prof masqué, je retourne à l'enseignement à temps plein, avec un groupe de plus que nos tâches habituelles et une nouvelle préparation, alors on est loin du face à face, mais bien dans le face à face à face à face à face !!!

Chère Anonyme et Gaël : Je ne ferme pas ce blogue, je ferme mes "autres tâches connexes" qui me prenaient trop de temps et qui m'empêchaient d'avancer. Écrire ici me permet d'une part de poser mes réflexions et d'autre part et surtout de lire vos commentaires qui me permettent d'avancer et de devenir meilleur. Cela permet de rencontrer des gens et de voir ce qui se passe ailleurs, chez eux.

Bref, je ferme ailleurs pour mieux vous retrouver et je dois avouer que vous m'avez vraiment manqué.

unautreprof a dit...

Ah j'ai eu peur en lisant. Contente que tu restes.

Blagu'cuicui a dit...

Je vous souhaite une excellente continuation dans vos nouveaux projets en espérant qu'ils pourront vous apporter la satisfaction que vous méritez d'avoir.

Au plaisir de vous lire et relire

Cordialement,

Gilles G. Jobin a dit...

Vous savez, il ne s'agit pas de mener une guerre ou une bataille, mais bien de mener SA bataille. La subtilité est importante et c'est par elle que j'ai pu survivre dans le monde incohérent de l'éducation.

Bonne continuation !

un vieux qui ne pense qu'à ça ...les mathématiques a dit...

He ma grande!
Ils vont surement te regretter, à tes dernières fonctions...
Et je ne pourrai plus lire tes Math-in? Moi qui n'y était plus...je vous suivais tout de même!
Vous ne la connaissez pas comme je la connais cette petite...une folle! oui je vous le dit..une folle!
Mais une folle adorable!
Vous n'avez pas vu sa tâche cet automne...une folle je vous dit...mais je sais qu'elle fera des merveilles..
He oui...j'en mets beaucoup...mais pour avoir travailler avec elle plusieurs années..je sais de quoi elle est capable...elle est pas tuable!!!
J'espère te lire encore plusieurs années ma grande...
à +
ton vieux...

Missmath a dit...

Bien sage, Monsieur Jobin. Quand je pense que je pourrais réécrire aujourd'hui les mêmes montées de lait que celles faites ici depuis la création de ce blogue, je dois admettre que vous avez raison.

Mon cher vieux. Comme tu me manques comme collègue, mais comme je suis chanceuse de toujours t'avoir comme mentor. De ces "merveilles" dont tu parles, tu en es toujours derrière ou pas loin ou l'inspiration. Mais je suis encore plus privilégiée de t'avoir comme ami.

Les Math-in ont semblé être lus par plus de personnes que je ne le croyais. Cependant, outre peut-être quelques exceptions, les commentaires et les réflexions concernant ses articles étaient très rares et tu es le seul qui a collaboré à sa rédaction. Dans le Pontiac, on dirait que c'était pour moi "like kicking a dead horse". Au moins, ici, sur le Brouillon, les commentaires donnent matière à réflexion, à aller plus loin et les lecteurs (en particulier Blagu'cuicui) ne se gênent pas pour émettre des opinions ou présenter des arguments divergents, ce qui permet aussi d'avancer et de, justement, mieux mener sa bataille.