Ma première fois, c'était en janvier dernier. J'ai adoré ça.
Ma deuxième fois, c'était aujourd'hui. Il y a eu de longs préliminaires et on a fait ça à plusieurs. C'était encore meilleur !
Ceux qui me connaissent savent que j'ai un sérieux problème de décalage horaire perpétuel. Mon rythme circadien ne suit pas le même "beat" que celui des gens qui vivent dans le fuseau horaire où je me trouve. J’adore participer à des conférences ou des colloques, rencontrer des gens intéressants qui me font réfléchir et cheminer, mais ces événements commencent toujours beaucoup trop tôt pour moi et sont souvent trop loin. Je suis trop vieille pour ça !
En janvier dernier, l’APOP faisait en ligne son premier colloque qui url. Un succès. Avec l’inscription, tous les participants recevaient un casque d’écoute avec microphone, une caméra (un sous-verre pour le 5 à 7 et une balle pour relaxer !) et ainsi équipés, chacun pouvait suivre les ateliers là où il le voulait. Je ne vous cacherai pas que je n’ai pas utilisé la caméra. Mon réveil a sonné juste avant le premier atelier, j’ai allumé le portable (qui dort souvent sur ma table de chevet) et j’ai assisté aux premiers ateliers sous la couette. Le bonheur. Je profitais de la pause du midi pour aller rejoindre mes collègues de travail au cégep où ils préféraient suivre les ateliers en groupe pour mieux échanger par la suite.
C’est cette formule qu’a reprise Mario Asselin lors de la non-conférence d’aujourd’hui. Mais qu’est-ce qu’une non-conférence ??? C’est tout simplement l’inverse d’une conférence (dâh) ! Lors d’une conférence, ce sont les organisateurs qui organisent et les participants assistent. Lors d’une non-conférence, c’est quelqu’un qui envoie le mot de ralliement (ici Mario Asselin) et les participants participent. Sur un wiki, sont arrivés les inscriptions, puis les propositions de thèmes, la date, l’horaire, les sujets, les idées, tout est né de la collaboration. Ainsi, si un participant trouve la non-conférence est nulle, c’est un peu de sa faute ! Une quinzaine de personnes se sont donc réunis à Québec et d’autres (au Canada, en Suisse, en France, en Belgique) suivaient les discussions en ligne. En même temps, des participants retranscrivaient sur le wiki le compte-rendu des discussions. Toute la conférence est disponible sur internet.
Ainsi, j’ai écouté les discussions, j’ai participé en commentant sur le tableau blanc ou en discutant à partir de chez moi. Je l’avoue, j’ai aussi clavardé en parallèle avec mon cher CA qui lui était sur place à Québec ( eh oui… comment taire mes commentaires !!!) et pendant les pauses et les moments "moins chauds", j’ai fait du rangement, installé des étagères, ma petite famille n'a pas eu l'impression que je les abandonnais encore une fois pour le travail, bref j'ai joint l’utile à l’agréable. Tout étant disponible, je pourrai relire ou réentendre les interventions qui méritent d’être approfondies.
Tout cela, c’est le bonheur du Web 2.0… ne pas y voir de cela tout ce qui est possible de faire en éducation 2.0, ce n’est pas manquer d’imagination, c’est être tout simplement bouché. Si tel est votre cas, attrapez vite le flux que présente Monsieur Jobin.
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