Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Congé G

Dans mon département, il porte un nom que je tairai pour préserver l'anonymat de la personne qui, la première, a osé l'admettre, l'assumer. Je l'appellerai congé G.

Quand je lis la tâche d'un professeur de Cégep, je reconnais ces quelques tâches suivantes à ma liste de choses à faire :


- élaborer et rechercher des activités pédagogiques suscitant la participation des étudiantes et des étudiants et les incitant à porter un regard critique sur leur propre apprentissage;

- diversifier les approches et les stratégies pédagogiques (enseignement et apprentissage) à caractère intégrateur de manière à mieux soutenir les étudiantes et les étudiants;

- offrir de l’encadrement afin d’améliorer la réussite, à la fois durant la prestation de cours et en dehors de celle-ci;

- adapter les cours afin de tenir compte des particularités des étudiantes et des étudiants;

- échanger de façon systématique avec les collègues du département et du programme, notamment sur le contenu du cours, sur son apport dans le programme, sur les modes d’évaluation, sur les difficultés éprouvées par les étudiantes et les étudiants durant la prestation du cours et sur les moyens pour y remédier;

- organiser la matière couverte par le cours en sections ou parties couvrant la totalité de la session;

- choisir des stratégies pédagogiques (apprentissage et enseignement) axées sur la participation des élèves pour chacune des leçons;

- sélectionner le matériel pédagogique requis et l’adapte, s’il y a lieu, ou encore le produire et, parfois, le traduire;

- préciser le moment et les modes d’évaluation formative et sommative ainsi que les barèmes utilisés;

- préparer l’examen final permettant de mesurer l’atteinte de la compétence ou des compétences déterminées pour ce cours;

- préparer, à chacune des semaines, la matière à enseigner (incluant les éléments de contenus, les habiletés à acquérir) et prévoit le matériel didactique requis (incluant le matériel de laboratoire) et le déroulement du cours;

- préparer, pour chacune des semaines, les stratégies pédagogiques (apprentissage et enseignement), les exercices ou travaux pratiques proposés aux étudiantes et aux étudiants et précise les sujets des travaux à réaliser;

- préparer, selon les modalités prévues au plan de cours, les évaluations formatives et sommatives, au fur et à mesure du déroulement des semaines de cours;

- adapter le déroulement de son cours, en fonction des difficultés rencontrées;

- donner une prestation de cours (de laboratoire ou de stage), selon la planification, de manière structurée et organisée sous diverses formes : exposé magistral, supervision de travaux de laboratoire, direction d’ateliers de travail, exercices de simulation de situations pratiques, jeux de rôles, animation des discussions en groupe;

- se préoccuper de la qualité de la relation pédagogique qui s’établit avec les étudiantes et les étudiants;

- assurer la gestion de sa classe incluant la sécurité des étudiantes et des étudiants;

- fournir aux étudiantes et aux étudiants une rétroaction fréquente notamment par le recours à l’évaluation formative;

- superviser les travaux des étudiantes et des étudiants;

- identifier les étudiantes et les étudiants ayant des difficultés et leur proposer des moyens pour les surmonter, incluant des rencontres en dehors du cours (encadrement et aide à l’apprentissage);

- faire passer les tests et les examens au cours de la session et l’examen final ou le travail long, selon le cas (évaluation intégrative);

- préparer l’activité d’évaluation, rédiger, reproduire ou saisir les documents nécessaires, voir aux équipements, etc.;

- adapter l’activité d’évaluation en fonction des besoins particuliers, s’il y a lieu;

- établir les critères d’évaluation et leur pondération;

- évaluer les exposés en classe, les projets;

- corriger les tests, examens, travaux pratiques, rapports de laboratoire, etc. (au fur et à mesure du déroulement du cours);

- corriger l’examen final ou évaluer le travail long, selon le cas, pour mesurer l’atteinte de la compétence du cours (épreuve terminale du cours);

- préparer une activité d’évaluation de reprise, s’il y a lieu;

- préparer les corrigés pour les étudiantes et les étudiants;

- compiler les notes des étudiantes et des étudiants et les réviser, s’il y a lieu;

- être à jour sur le développement accéléré des connaissances et de l’information;

- comprendre l'apport des mathématiques et les réalités particulières des programmes pour favoriser l'approche interdisciplinaire dans nos cours;

- mettre à jour les programmes;

- connaître et s'adapter aux changements technologiques;

- contribuer à l’accueil des étudiantes et des étudiants au collège et dans le programme et participer au développement d’un sentiment d’appartenance;

- soumettre des projets visant à rechercher des solutions à des problèmes particuliers de responsabilité institutionnelle tels que la baisse de l’effectif étudiant ou encore l’amélioration du taux de réussite, etc.;

- participer à des projets institutionnels tels que la mise en place de différents comités visant l’évaluation institutionnelle ou encore l’élaboration du plan stratégique de développement du collège;

- participer à l’organisation et à la tenue de différentes activités internes de promotion du collège telles que les opérations « portes ouvertes » ;

- prendre part à des activités d’un ordre professionnel ou d’une association d’enseignantes et d’enseignants d’une discipline

- assister et participer aux différentes réunions visant à partager sa compréhension d’un programme;

- donner son avis sur :

• l’association de sa discipline à un ou à des objectifs d’un programme (compétence),
• le logigramme et les grands contenus d’un programme;
• le profil de sortie et la grille de cours préparés par un comité de programme;

- participer à la mise en œuvre de l’épreuve synthèse d’un programme;

- proposer et concevoir des activités d’apprentissage liées à sa discipline;

- préparer, individuellement ou en groupe, un projet de plan cadre pour les cours de sa discipline (sommaire des contenus disciplinaires et remarques générales sur les orientations du cours, les méthodes pédagogiques et l’évaluation des apprentissages);

- donner son avis sur les équivalences et les substitutions en fonction des compétences requises pour un programme;

- donner son avis sur l’organisation d’un programme à chacune des années d’implantation;

- donner son avis sur les indicateurs des taux de réussite liés à sa discipline et proposer des mesures d’aide et d’encadrement;

- donner son avis sur les analyses effectuées par un comité de programme;

- participer à l’élaboration du plan d’action d’un programme, et suggérer des actions pour remédier aux lacunes relevées au moment de l’évaluation;

- participer à la reconnaissance des acquis expérientiels et donner son avis sur les équivalences de cours lorsqu’une étudiante ou un étudiant change de programme dans son collège ou à l’occasion d’un changement de collège;

- participer à l’élaboration de plans de cours et donner son avis sur les plans de cours préparés par les membres du département;

- rechercher et mettre en place des stratégies d’encadrement afin d’améliorer la réussite des étudiantes et des étudiants en tenant compte du plan institutionnel de réussite;

- soumettre au Collège des recommandations susceptibles d’améliorer la qualité de l’enseignement;

- assurer l’assistance professionnelle aux nouveaux membres du personnel enseignant en leur fournissant un soutien adéquat et en facilitant leur intégration professionnelle dans les activités liées :
• à l’enseignement de leur disciplines (préparation, prestation, encadrement et évaluation),
• au programme auquel leur discipline participe, à la vie départementale (les manières de faire, les orientations et les règles du département) et à la vie interne du collège (structure organisationnelle, politiques, etc.);

- échanger sur les besoins de perfectionnement du personnel enseignant du département et faire des recommandations au comité de perfectionnement quant aux demandes déposées par le personnel enseignant;

- proposer et organiser des activités collectives de formation et de perfectionnement;

- analyser les besoins en ressources matérielles et technologiques et faire des recommandations à l’achat de matériel;

- participer aux consultations sur les différentes politiques institutionnelles qui concernent le département;

- élaborer et tenir à jour la page Web du département;

...



Depuis deux semaines, je construis des grilles d'évaluation, des évaluations, des situations d'apprentissage et d'évaluation en plus de préparer et de donner mes cours et de superviser de façon particulière une douzaine d'élèves à cheminement erratique.

On dit que chaque heure de prestation demande une heure de préparation et une heure d'évaluation. Par expérience, je crois que cette estimation est assez réaliste dans une approche dite traditionnelle. Mais, le temps de préparation explose de façon exponentielle dès que l'on ajoute des TICE ou dès que l'on change de paradigme pour favoriser l'apprentissage plutôt que l'enseignement. Le socio-constructivisme exige que toutes les activités d'apprentissage soient validées tant au niveau de la didactique qu'au niveau de la forme. Quand les étudiants sont dans l'action, on ne peut pas apporter de correctifs ou de mise au point, puisque les étudiants ne progressent pas dans les activités au même rythme. Ils sont concentrés à trouver l'astuce pour trouver les coordonnées du point sur une droite le plus près d'un lieu nommé, ils ne vous entendent même pas quand vous dites à la classe qu'au paragraphe suivant, il faut changer le AC ou un AD !

Hier, j'ai finalisé un atelier jusqu'à une heure du matin. 7 heures plus tard, j'étais en classe jusqu'à 11 h 30, heure à laquelle j'ai dû partir pour assister à midi à une réunion terminée à 15 heures pour me rendre à 16 heures à une autre réunion jusqu'à 18 heures, après laquelle, devant un problème de programmation, j'ai tenté avec deux autres collègues de trouver une solution jusqu'à 19 heures. Le petit déjeuner est pris en classe entre deux questions, deux indications. Le lunch est mangé pendant la réunion. Ce soir, je devrais corriger au moins mon petit groupe (au moins 4 heures de correction) pour remettre leur évaluation demain matin à 8 heures pour que les étudiants puissent s'y référer pour leur activité d'apprentissage. Il est 21 h 40.

21 h 40 + 4 h = 1 h 40 du matin... encore une nuit de moins de 5 heures de sommeil.

"À ne dormir que 5 heures par nuit, tu finiras pas te chopper une merde", m'a dit un proche.

À 20 heures, quand je suis rentrée, il y avait sur le répondeur un message de mon accordeur de piano.

J'avais totalement oublié que j'ai un piano.

"Mais est-ce que tous les profs autour de toi travaillent tout le temps aussi ?"

Les profs autour de moi ? Oui.
Nous sommes la clique des hurluberlus.
Tous imbéciles à notre façon.

Mais il y a les autres. Ceux qui lisent leur courriel une fois par semaine, qui n'apportent jamais de travail à la maison, qui ne retouchent jamais les cours qu'ils ont données et qui font tout pour toujours redonner les mêmes cours, qui ont encore les mêmes transparents jaunis, les mêmes mots, les mêmes blagues, les mêmes approches approximatives, ceux qui ne s'impliquent dans aucun comité, dans aucun programme. Ceux qui parlent de rénovations, de voyage, de loisir, de bien-être personnel, mais jamais de pédagogie, ni de didactique, ni de programme, ni d'élèves si ce n'est que pour dire qu'ils sont de plus en plus ignorants et paresseux. Ceux qui redonnent leur 15 heures de cours, minimisent les évaluations pour réduire la correction, partent en voyage pendant les stages de leurs élèves et qui finalement travaillent en moyenne 20 heures par semaine...

... pour le même salaire
... pour la même reconnaissance.



Je me suis préparé un excellent souper.
Il est 21 h 42 : je vais promener mon chien qui me boude avec raison puisque depuis deux semaines, il n'a pas pris de nouvelles de ses poteaux.
Ce soir, il aura une longue marche.

J'ai annulé mon cours de demain.
Congé G.
Je ne corrigerai pas ce soir.
Après la marche, je vais prendre un bain et puis dodo.

Demain : congé G.
Je corrigerai toute la journée.
Tous mes groupes.
Au moins 10 heures de correction pour être enfin à jour.
Pour ne plus entendre l'horrible :
"Madame, avez-vous fini de corriger ?"
Travailler tranquille à la maison...
Pour ne pas entendre les "J'aurais besoin de ton avis..."
Pour ne pas entendre les "Viens voir ce que j'ai découvert..."
Pour ne pas entendre les "Est-ce que je peux vous poser des questions sur les exercices ?"
Et surtout pour ne pas entendre la sonnerie de mon réveil qui, bien étant resté à l'heure d'été, sonne toujours beaucoup beaucoup trop tôt, quand il fait encore nuit.

Après demain, j'aurai le goût de les entendre tous et répondre honnêtement sans panique intérieure : "Mais bien sûr, avec plaisir !"


Congé G.
Celui qui permet d'avoir enfin 8 heures de sommeil.

Congé G.
Celui que l'on prend pour travailler
Et auquel il faut cocher la case : malade...

... avant de l'être pour vrai
... avant de l'être pour très très longtemps, jusqu'à ne jamais en revenir.

18 commentaires

Tchuvak a dit...

Je trouve cette dichotomie un peu trop radicale.

Beaucoup de profs réussissent à concilier vie personnelle et vie professionnelle sans pour autant sacrifier l'apprentissage des étudiants.

Ce serait trop facile de mettre nos étudiants en haut de notre liste de priorités et faire un burnout après 3 ans.

Les étudiants du cégep sont en pleine découverte de la vie. Croyez-vous qu'ils ont intérêt à poursuivre des études en sciences si les modèles de scientifiques qu'ils ont (les profs) sont des hurluberlus qui ne prennent pas un peu de temps pour vivre?

Personnellement, je crois qu'il faut atteindre un juste milieu entre l'excès de travail et le détachement contre-productif que vous décrivez dans votre billet.

Je dis cela, mais il est 23h44 et je suis en train de corriger un mini-test...

... ah la précarité!

Plotin a dit...

C'est un peu déprimant, ton billet aujourd'hui. As-tu lu les dix commandements de l'enseignement que j'ai mis sur mon site Internet à cette adresse : http://mapage.clg.qc.ca/guyferland/meqdonald.htm ?

Missmath a dit...

Чувак : 23 h 44 et tu corriges un mini-test. La précarité n'y est pour rien, tu es faittttttttttt ! Bienvenu chez les hurluberlus !

Plotin : Ces 10 commandements sont sagesse qu'il faut diffuser.

Et rassurez-vous : je ne suis pas une enragée désespérée déprimée frustrée (enfin... j'espère !). J'aime passionnément mon travail, j'ai énormément de plaisir avec mes étudiants et créer pour eux des activités m'amuse énormément, 1000 fois plus que les activités des gens "normaux". Mon problème, c'est la correction et surtout, surtout les #%@%$#@#%@$ de cours à 8 heures !!!

Tchuvak a dit...

La précarité n'y est pour rien? Beaucoup de permanents acceptent des C.I. de 49 pour le plaisir? J'en ai pris le plus possible à l'automne car l'hiver semblait aride...

Missmath a dit...

Il est vrai que lorsque l'on est précaire, on bourre ses automnes pour vivre de ses réserves l'hiver. Par obligation et non par choix.

J'ai une c.i. de 47 cet automne et nous sommes 3 permanents au département à dépasser le 44 par choix. Par expérience, je peux te dire que certaines c.i. de plus de 44 sont moins exigeantes que d'autres de moins de 40 ! Ce qui vous "tue" en philo comme en français, c'est la charge de correction que vous avez qui est épouvantable et qui devrait être considérée dans le calcul de la c.i.

Tchuvak a dit...

Oh mais Missmath, je suis un des vôtres...

Math all the way!

Anonyme a dit...

"Mon problème, c'est la correction et surtout, surtout les #%@%$#@#%@$ de cours à 8 heures !!!"

Si je dis
"T'es pas toute seule à mal digérer les corrections interminables et les horaires imposés",

cela te console-t-il ?

Missmath a dit...

Non.
hi!hi!hi!

(Tant qu'à jouer les bébés gâtés, aussi bien y aller à fond !)

Чувак, pour te consoler, j'ai déjà eu une c.i. de 52 payée à 80 % (m.e.d. oblige). Dur dur automne, mais l'hiver suivant, non seulement j'ai eu une jolie paie en février, mais je n'ai jamais autant skié ! мужество!

Hortensia a dit...

Je suis arrivée essoufflée en bas du billet, mais pas besoin de te dire que je m'y reconnais beaucoup. Ces temps-ci, je ne vis qu'en fonction de la correction. J'en ai des nausées par moment. Des fois, je trouve que c'est cher payé pour faire le plus beau métier du monde...

Tchuvak a dit...

Héhé je ne skie pas, mais je compte me reposer un peu, avec mon maigre 32 (qui complète mon temps plein annuel!)

J'espère qu'il va faire beau :)

Blagu'cuicui a dit...

Pour ma part, je suis assez septique quand à tous les points que tu cites en fait MissMaths.

CAr il y a à la grosse 3/4 de pédagogie dans tout ce qu'il y a à faire. Formons-nous des pédagogue ou des enseignants aujourd'hui?????

Je ne suis pas contre la pédagogie bien au contraire mais ce n'est pas notre métier que de faire que cela (il y a des élèves qui souhaite avancer aussi et nous n'enseignons pas que de la vulgarisation mathématique enfin pas moi en tout cas). Drôle de planning en effet car pour ma part, j'adore le métier et en fait autant sans être prof pour l'instant (entre les cours que je donne, que je prépare et le forum que je maintiens sans compté les à côté pour suivre les évolution de programme et chercher des activité intéressante pour faire telle ou telle notion (je rappelle que j'enseigne toujours pas pour ma part aussi bizarre que cela puisse paraître lol)), je programme reste chargé en effet. Mais je ne sacrifierai pas mon métier pour de la pédagogie à gogo ou pédagogo comme on dit si bien. Il faut faire des choix et les programme ne sont là que pour donner une trame et non imposer des choix d'enseignement ou encore des choix de vie. On vit une passion tout simplement après à nous de la mettre en place sans sacrifié notre propre vie car les étudiants ne sont pas tous des anges et plus d'un sont ingrats par rapport aux temps qu'on leur consacre (même si c'est notre plaisir, je l'avoue).

Comme on dit souvent: "Le plus beau métier du monde" (dans les tête des gens cela évoque toujours le métier de prof, bizarre non ? ;)).

unautreprof a dit...

À mon avis, ce sont surtout toutes les réunions et la paperasse qui bouffent le temps, quand nos dîners et nos périodes de travail de nature personnelle sont englouties par les rencontres, on traîne encore plus de boulot le soir chez nous.
De mon côté, ça va par périodes, mais j'ai bel et bien de ces semaines terribles telles que tu les décris.

sylba a dit...

Je vous comprends...Bon courage!
moi qui ne suis qu'une "toute petite prof de maths de lycée dans une petite ville de Bretagne" ... j'aime mon métier mais il me prends vraiment aussi tout mon temps...ce samedi 70 copies de secondes m'attendent...heureusement que le vent et la pluie ne me font pas trop regretter les ballades sur la côte. Parfois je me dis que j'en fais trop mais je ne sais pas faire autrement!

Missmath a dit...

Blagu'cuicui : C'est comme professeur que l'on m'emploie et non comme mathématicienne. Il est donc normal que la plus grande partie de ma tâche consiste à faire de la pédagogie et de la didactique. Mais hélas, comme fait fait très justement remarquer

Unautreprof : on passe beaucoup trop de temps à faire des tâches administratives, à discuter en réunion sur des sujets qui devraient être traités par d'autres instances.

Sylba : Si un jour les grands espaces canadiens, la neige, la motoneige, le traîneau à chiens et tout ce qui vient avec vous intéresse pour quelques mois, j'adorerais faire un échange de correction, le temps d'une année ou d'une session. Il y aurait peut-être moyen de trouver un programme d'échange. Je lance ça comme ça, à tout hasard.

sylba a dit...

pour l'échange... pourquoi pas? ce serait bien tentant. Mais je ne crois pas que nos niveaux soient comparables.(je suis simplement en lycée) Je ne sais pas s'il existe des programmes d'échange de ce type? à voir! ;)

Missmath a dit...

Dre forzh kanañ Nouel e erru an Nedeleg !

Anonyme a dit...

necesidad de comprobar:)

Missmath a dit...

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