Et l'une des raisons qui explique leurs difficultés en écriture est qu'on ne leur enseigne pas de manière rigoureuse la langue française, pas plus qu'on ne l'évalue d'ailleurs. Ils ne sont pas ignorants: on accepte qu'ils le soient.
Extrait d'un billet à lire absolument si vous aimez la langue de Molière chez le Professeur masqué.
Oublions Foglia. Les propos du Prof masqué peuvent être transférés à toutes nos disciplines. On ne peut pas blâmer nos jeunes de ne pas savoir si on n'a jamais pris la peine de leur permettre d'apprendre.
6 commentaires
Superbe citation, mais que je ne retrouve pas directement sous le lien...
Est-ce que je vois mal, ou la phrase se trouve-t-elle dans un autre billet.
En tout cas, je partage sans réserve l'opinion exprimée.
Miss: je suis gêné par l'importance que vous accordez à mes mots ou mes pensées. Et ce n'est pas de la fausse modestie.
L'important demeure l'idée. Et je suis content de voir que nous la partageons.
Monsieur Jacomino : C'est au troisième paragraphe de L'avis des jeunes. Par contre, c'est moi qui ai surligné ou souligné sans mentionner...
Prof masqué : 9 janvier, c'est tôt pour bafouer ta 5e résolution.
Ouille... mais j'ai travaillé très fort les quatre autres, tu sais. J'ai maintenant un bar avec 24 alcools différents (tu aurais dû voir la tête du préposé à la SAQ...), je continue mes apprentissages culinaire (j'ai réussi à brûler de la sauce à la Kink, alors je la fais maintenant au bain-marie...), j'ai enfeint ma troisième et ma cinquiàme avec Foglia, mais la quatrième se porte super bien!
Donc, trois compétences sur cinq, ça me vaut un B. je suis en réussite!
PM, les apprentissages alcooliques sont à bannir: je comprends l'expression du préposé de la SAQ! Il aurait dû vous interdire ces achats, achats si réels ils sont. Quant à vos qualités culinaires, elles se cultivent avec un bon livre de recettes.
Je ne peux m'empêcher d'avoir une réserve (en plus de celle d'alcool qu'il y a chez moi, quoique certainement pas aussi impressionnante que semble l'être celle de PM) quant à ce "on" employé.
Quand les profs auront-ils les moyens (classes moins nombreuses au primaire, dictionnaires à jour, moins d'élèves intégrés dans les classes du régulier) et le temps de ne pas faire autre chose que survivre aux changements et aux ajouts constants du programme?
Cela dit, il faut en effet rester exigeant et refuser l'ignorance.
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