J'aime cette idée que pendant des siècles, les mathématiques ont été ralenties par les calculs. C'est ce qui a conduit à la construction de beaux algorithmes de simplification. Mais de nos jours, l'ordinateur peut faire tous ces calculs, alors pourquoi tant insister sur cette étape de la résolution de problème ?
Une conférence de Conrad Wolfram.
7 commentaires
Pour la beauté du geste ?
Il faut être mathématicien pour apprécier cette beauté.
Je serai plus terre à terre : pour permettre un plus haut taux de réussite ?!! Houhouhouhou...
J'adore !
Je ne suis pas un mathématicien, mais la pratique des calculs m'a mené à une certaine compréhension des mathématiques et une confiance en mon jugement quand je les utilise. Quand je monte une page Excel et que je construis une formule de calcul, je m'appuie sur ma connaissance de la propriété des nombres, acquise dans de multiples répétitions qui ont fait un sillon de mémoire en moi, solide. Il m'arrive souvent de prendre un papier pour vérifier la valeur de ce que calcule la machine dans l'invisible.
Je suis dérouté par ces raisonnements de conférenciers qui nous disent qu'on n'a pas besoin de connaître la mécanique pour conduire. Évidemment, parce qu'il y a des mécaniciens dans chaque village pour nous aider en cas de panne! Dans la brousse, vaut mieux connaître la mécanique...
Je me demande comment un enfant peut entrer dans la complexité conceptuelle de l'utilisation des maths dans la vie réelle, on avait du mal à le faire à 15-16 ans. Par contre, on pouvait apprendre ses tables, dès le primaire, et doucement apprendre la logique des maths pour plus tard faire des lien avec la résolution de problème dans la vie réelle.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de pensée magique dans ces visions de gens qui oublient comment la connaissance en eux s'est très doucement construite au prix d'un travail régulier et progressif. Mais bon, je ne suis pas un mathématicien, ni un utilisateur des machines de calculs sophistiquées pour prétendre savoir si une connaissance des calculs permet de mieux travailler à résoudre à l'aide des ordinateurs des problèmes qui font appel aux mathématiques.
Les maths m'ont enseigné la concentration sur des détails, à suivre des règles simples, à revérifier ce que je fais, la valeur de la précision et de la rigueur. Mais, tout ça ne compte plus trop, j'imagine.
CQFD Monsieur Livingston !
Il ne s'agit pas d'abolir les cours de mathématique pour les remplacer par des ordinateurs, mais bien d'évacuer le mécanique et le répétitif pour se concentrer sur les autres étapes de la résolution : la précision, la formulation, la mathématisation, la programmation, la vérification, la validation, l'interprétation.
Je me demande ce qu'aurait pensé John Napier de tout cela...
Les frères Wolfram ne sont-ils pas des Napier des temps modernes ?
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