On serait parvenu à une entente de principe en éducation au primaire et au secondaire.
Le MELS aurait accepté de diminuer la taille des groupes et le nombre d'élèves en intégration par classe.
- S'il a fallu que les enseignants négocient pour avoir des groupes de moins de 29 élèves au primaire et moins d'élèves en intégration par groupe, est-ce que la priorité du MELS est vraiment l'éducation ?
- Si on diminue la taille des groupes, le nombre d'élèves étant le même, il faudra créer plus de groupes, donc avoir plus de classes et plus d'enseignants... mais on est en pénurie d'enseignants et les écoles manquent déjà d'espace, alors vous pensez vraiment qu'en septembre se sera arrangé ?
Il me semble qu'avant de me réjouir de cette entente, je poserais la question qui tue :
"Comment allez-vous y arriver ?"
10 commentaires
En ce moment, je suis heureuse de faire partie de la FAE...
L'important, c'est la tâche, pas les élèves. Ils donnent un "nanane" pour que les profs la ferment sur les informations importantes.
Tk, bien d'accord avec toi, c'est de la perte de temps cette entente!
On a les mêmes pensées impures.
On a les mêmes pensées impures.
Tes pensées sont impures deux fois plutôt qu'une prof...
Mais tout à fait d'accord.
À voir l'air de notre directrice qui a fait : "pffff, on a quatre ans pour faire ça..." Pas sûre que les groupes vont devenir "minceur" si vite que ça.
J'aimerais tellement qu'on me laisse enseigner. Juste enseigner. Pas être une administratrice, pas être une technicienne en éducation spécialisé, non, juste une enseignante d'une vraie classe ordinaire.
Quand j'ai vu ce reportage à 17h dimanche passé à RDI... j'ai pensé à peu de mots près comme toi ! Après avoir souri à fiston qui disait en voyant la télé (et les "vieilles" images d'octobre dernier) "Pa-pa ! Pa-pa ?"
Puis je me suis aussi dit: "Watch out, quand ce sera rendu à l'item "salaires" en front commun :-( !!!"
Curieux, comme on fait de la télépathie, toutes les deux!
J'ai abordé le même thème, sur mon dernier billet ;-)
Je n'y crois vraiment pas plus que vous...
Cela me fait penser un peu à une fable Pierre et le Loup.
Ici, c'est un peu la même chose. On espère des choses et lorsqu'elle arrivent, on reste sceptique malgré tout. Limite, par habitudes en fait. Certains diraient par frustration car pour une fois, on ne peut rien redire alors qu'on a tellement l'habitude de redire sur les décisions.
C'est un peu comme en vouloir aux voisins parce qu'il fume et un jour, il arrête de fumer et la réaction typique dans ce genre de situation: "Vous verrez ça ne durera pas, il recommencera". C'est comme un manque qu'on ne peut combler sans doute, de redire sur toutes propositions. Et puis un jours, une bonne proposition et là, on cherche la faille juste par habitude car nous sommes formés pour cela presque.
Bizarre, vous ne trouvez pas à quel point nous sommes conditionnés?
Ah Blagu'cuicui, tu as raison, il faut posséder le secret.
La question est de savoir pourquoi le MELS n'a pas fait cette concession plus tôt alors qu'elle semble tout à fait simple... Peut-être parce que justement le nombre d'élèves par classe ne baissera tout simplement pas mais que l'on prévoit plutôt offrir une prime supplémentaire Aux enseignants... Un genre de hausse salariale déguisée... Shut
Déjà les groupes remplis à pleine capacité sont drainant au maximum, la hausse de salaire ne vaudra jamais tout le travail qu'entrainent deux élèves de plus que le quota maximum dans une classe.
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