Le plan cadre de mon cours prescrit la pondération de l'examen final de mon cours à 30 %. Les règles de mon département m'interdisent de donner un examen lors de la dernière semaine de cours. J'en profite donc pour faire de la révision et préparer les étudiants à l'examen final.
Je donne parfois des devoirs, mais ils sont formatifs.
J'établis la pondération de mes examens de façon proportionnelle au temps passé. Ce qui est assez facile à établir,puisque en enlevant les 5 heures de révision, il reste 70 heures de cours, donc chaque heure correspond à 1 %. Ma première étape étant de 17 h de classe, elle vaut 17 % de la note finale. Plus une étape demande de temps, plus sa pondération est importante.
L'augmentation de la pondération de l'examen final dont il est question dans la nouvelle politique d'évaluation des apprentissages ne me dérange pas vraiment. J'ajusterai la pondération de mes autres étapes en conséquence.
Le point qui me dérange dans la nouvelle politique est plutôt celui concernant la présence en classe. J'aimais vraiment la règle que nous avions qui nous obligeait à refuser l'accès à l'examen final aux élèves qui avaient plus de 15 % d'absence. Pour ma part, je prenais les présences à chaque heure de cours. Un retard de plus de 5 minutes était considéré comme une absence. Lorsqu'un élève dépassait 10 % d'absence, je lui envoyais un courriel pour l'avertir de sa situation et lui rappeler que, après 15 %, il n'aura pas accès à l'examen final et que, par conséquent, il échouera mon cours. Cela règle la majorité des cas d'absence ou de retard, même si certains préfèrent obtenir un échec en abandonnant le cours. Je trouve vraiment regrettable que l'on veuille abolir cette règle, car elle nous donne un certain pouvoir sur les élèves.
Une autre règle qui pourrait bien fonctionner, c'est la taxe à l'échec. Lorsqu'un étudiant échouerait un cours pour la deuxième fois, il devrait payer une certaine somme. Si cette règle existait, on aurait sans doute beaucoup moins d'élèves indisciplinés ou d'élèves qui dorment sur leur bureau et les étudiants travailleraient mieux pour réussir.
2 commentaires
Le but du cours est que la matière soit assimilé à au moins 60%, donc si l'élève veut seulement atteindre ce seuil de réussite et qu'il ne va pas au cours, il atteint quand même les objectifs, et mérite donc de passer le cours.
Tant et aussi longtemps que la pondération sommative existera, les élèves devraient avoir le choix de se présenter au nombre de cours qu'il souhaite.
Si l'on souhaite obligé une participation en classe, changeons de système, non?
:-)
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