C'est quand il est jeune pousse qu'un arbre a besoin de soin, de tuteur.
C'est facile d'enseigner au Cégep, à l'Université. Nos étudiants sont rodés. Ils arrivent même à encaisser les pires profs, à se débrouiller pour y arriver. C'est bien avant que tout se joue. Au primaire. Au service de garde. La responsabilité des gens qui y travaillent est énorme. On ne devrait n'y envoyer que les meilleurs.
Mais comment définir ces meilleurs ?
Ceux et celles qui arrivent à gérer des classes de 25 élèves dont 5 en intégration avec un programme chargé, audacieux qui impose de tenir compte des particularités de chacun pour lui permettre de construire ses compétences ?
Et si l'école servait à autre chose que de développer les savoirs ?
Et si l'école s'intéressait à l'essentiel de la vie, à ce qui nous reste juste avant qu'elle nous quitte ?
En fin de semaine, Marie Jobin, enseignante à la maternelle, lançait cette invitation : et si, à l'école, on prenait le temps ? Et pour nourrir la réflexion, elle nous propose le documentaire Children full of life, tourné en 2003 dans la classe du professeur Kanamori à Kanazawa au Japon.
Merci Marie pour cette belle découverte.
1 commentaire
Tout ce que l'on fait à l'école en tant qu'enseignant(e) est d'outiller le jeune pour le futur, pour qu'il puisse vivre heureux. Mais est-ce qu'on ne perdrait pas l'objectif de vue parfois pour se concentrer sur le moyen? L'enseignant est-il si différent que tous les enseignants ici? LA différence c'est qu'il rappelle aux jeunes qu'il faut être heureux, verbalise régulièrement ce qui est en train de se passer et donne des rétroactions positives.
But: être heureux! Et qui n'en voudrait pas?
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