Tous mes profs au secondaire retranscrivaient leurs notes au tableau mot par mot. Et nous, on copiait mot par mot, et dans l'examen on écrivait les réponses mot par mot, on faisait une bonne équipe, mais si on demandait ce qu'on avait appris, personne en était vraiment sûr.
Nick
Peut-on inscrire cette citation sur une affiche à installer obligatoirement dans toutes les salles de profs ?
8 commentaires
Oui. Rappelle-le-me-le le 25 août prochain !
J’ai connu plusieurs profs d’histoire qui n’écrivaient que quelques mots au tableau. Tout le monde était captivé par ce qu’ils racontaient. Certains élèves enregistraient ce qu’ils disaient directement dans leur cerveau, d’autres écrivaient tout. Les profs d’histoires ont la chance de pouvoir raconter leur matière. J’adore raconter des choses à mes élèves, mais chaque fois, je dois faire abstraction des mathématiques. Je m’en sers généralement pour commencer un vendredi, dernière période. Ou encore pour terminer une période où tous les élèves ont terminé un examen…
Au secondaire devrions-nous alors privilégier les notes de cours « personnalisées », celles que les élèves prennent par eux-mêmes? La première fois qu’on fait ce test, on se rend compte que la moitié des élèves pensaient être de bons magnétoscopes… On est rapidement tentés de tendre vers le mot à mot. Les élèves se sentent obligés de prendre des notes...
Merci pour cette rafraîchissante citation. Est-ce que vous auriez la source? À moins que ce soit un témoignage que vous auriez entendu?
Mes quelques souvenirs du secondaire sont que ces 5 années sont du "renvoyage" de matières apprises par cœur et que deux jours plus tard, mémoire vide. C'est le même principe que la mémoire RAM (mémoire vive): lorsqu'elle n'est plus sous tension (analogie avec le temps des examens), elle est vidée jusqu'à la prochaine "tension".
Haha, toute une surprise ça!
Aujourd'hui, on saute une étape. Grâce au TBI, les élèves n'ont plus à retranscrire les notes du professeur.
Vive les technologies !!!
(soupir)
Sylvain, profite de tes longues vacances tranquilles. Tes prochaines années seront moins calmes !
Profdeplus, en te lisant j'ai eu une pensée impure : peut-il exister un cours où l'on apprend à suivre un cours ? Si oui, faut-il avoir suivi ce cours pour le suivre ? Si non, n'est-il normal que certains aient du mal à apprendre ce travail in situ ?
Monsieur Asselin, c'est un honneur pour moi de vous savoir parmi les lecteurs de ce blogue. Nick a laissé cette citation en commentaire au billet précédent.
Frankie, ce fut le cas pour plusieurs d'entre nous. Espérons que comme le memristor changera le RAM, l'enseignement dans les écoles fera place à l'apprentissage.
Monsieur Jobin, je soupire avec vous. Passer du transparent au powerpoint, puis du powerpoint au TBI. Mêmes notes, même approche, mais l'illusion de se moderniser. J'ai assisté en juin à la présentation du mémoire d'un chercheur qui voulait vérifier l'impact des TIC en salle de classe. Je pense que cette présentation vous aurait plu. Du moins, nous aurions soupiré en choeur dans le fond de la salle quand, à ma demande de précision, la définition de TIC est devenue synonyme de diaporama électronique...
Tu peux être sûr que 1) j'ai aimé la citation 2) je vais la rappeller à Sylvain et 3) que même si les classes rejettent, moi je l'aurai placardé sur mon disque dur (j'en ai fait un beau fond d'écran^^).
Bravo à Nick pour cette vérité!
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