Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

19 commentaires

André Roux a dit...

Je crois qu'un élève faible (académiquement) a plus de chances dans un groupe fort que l'inverse si ce groupe évolue dans une dynamique de partage plutôt que dans une dynamique d'individualisme.

Hortensia a dit...

J'aurais tendance à penser, comme Monsieur Roux avant moi, que c'est mieux d'être faible dans un groupe de forts (principe d'émulation). Rien ne me désole plus que de voir des élèves forts s'ennuyer dans ma classe parce que je dois suivre le rythme de la majorité du groupe, qui n'a pas ses capacités, sa maîtrise de la lecture, etc.

sarah a dit...

Bonjour,

Je suis Sarah Jacquet,de l'agence la Netscouade, et suis chargée par France 5 Éducation (curiosphere.tv et lesite.tv) de faire connaître la "Journée de l'échec scolaire" auprès de la blogosphère spécialisée Education/Pédagogie dont vous faites partie!

Initiée en 2008 par l’Afev, la Journée du Refus de l’Echec Scolaire aura lieu, cette année, le 23 septembre. Cette Journée a pour objectif de valoriser les initiatives que les enseignants, parents, institutions et associations trouvent, au quotidien, pour que les enfants et les jeunes trouvent leur place à l’école. Ce rendez-vous vise aussi à créer de nouvelles dynamiques, afin que la lutte contre l’échec scolaire trouve une place centrale dans les politiques publiques d’éducation. (Plus de renseignements en fin de mail).

Au delà de cette Journée importante que nous pouvons vous présenter plus en détail si vous êtes intéressé(e), France 5 Éducation aimerait instaurer avec vous un dialogue sur la durée. Par exemple : nous travaillons actuellement à un blog de ressources sur l'échec scolaire, que nous lancerons officiellement très bientôt, et serions ravis d'échanger avec vous sur l'échec scolaire et les pistes pour en sortir. Mais nous avons encore beaucoup d'autres projets...

N'hésitez pas à me répondre par retour de mail, et me dire si vous êtes intéressé(e) par un échange au long cours!

A bientôt!

Sarah Jacquet

sarah.jacquet @ lanetscouade.com


(mes excuses pour le commentaire précédent)

Le professeur masqué a dit...

Faible dans un groupe fort. Tu auras moins de disciplne à faire dans un groupe fort, plus de temps à consacrer à ton élève faible. Il y a aussi l'influence positive des autres qui pourra éviter de le démotiver. Enfin, il peut y avoir les pairs aidants.

Pierre-Luc a dit...

Définitivement faible dans un groupe fort.

Fort dans un groupe faible, c'est le cas de la plupart de nos classes à mon avis.

Mais contrairement au Prof Masqué devant moi, des pairs aidant pourrait me surprendre, dumoins, au secondaire, dans une de fort, ça sera le faible le rejet.

Anonyme a dit...

J'ai parfois l'impression qu'un élève moyen se débrouille toujours pour rester moyen, quel que soit le contexte.
Il fait un effort s'il se sent glisser sous la moyenne de sa classe et il se repose dès qu'il a rétabli sa position.

M'sieur SVP a dit...

A contre courant de tous les contributeurs de ce fil de discussion : fort dans un groupe faible !

Il est ainsi valorisé : il peut venir en aide aux plus faibles.

Cet engagement en faveur des plus faibles que lui peut l'amener à progresser : réfléchir pour formuler une explication est un excellent moyen de progresser.

Ma proposition relève du même esprit que celui présenté dans cet article 9 Possible Ways That Writing Changes Things.

How Does Writing Help To Make Things Possible?

1. Writing is a declaration of intent
2. Writing helps you notice the sticking points
3. Repetition makes a difference
4. Your mind starts looking for evidence
5. Writing opens things up
6. Writing helps you notice the details
7. Writing makes you creative and playful
8. Writing changes your brain chemistry
9. Writing together helps us find answers


Il me semble que le parallèle est évident, la démarche du tutorat, à mes yeux, ayant sensiblement les mêmes vertues que celles décrites ci-dessus...

Nous diras-tu MissMath quelle décision tu auras prise ?
Nous donneras-tu des nouvelles de la progression de ton protégé ?

Missmath a dit...

C'est vraiment intéressant de vous lire.

J'aurais dû préciser un contexte pour éviter le biais qu'occasionne dans la collaboration le calcul de la cote R.

Merci pour votre lumière, vos conditionnelles.

unautreprof a dit...

Ça dépend de A...
Si c'est un élève démotivé, le groupe faible lui donnera sûrement l'impression d'être un peu moins en arrière et lui redonnera peut-être confiance.
Si c'est un élève travaillant et persévérant, l'autre option est intéressante.

Blagu'cuicui a dit...

Je vais être franc en prenant un exemple simple :).

En france tous les collèges ne se ressemble pas au niveau de leur niveau justement. Ainsi, dans un groupe faible un élève qui est le meilleur de la classe sera donc considéré comme fort. Le soucis?

On lui vent du rêve en barre d'or fin!!! Il est fort parmis les faible un borgne parmi les aveugles quelle belle jambe cela lui fait.

Arivver en seconde dans une classe forte, il sera peut-être le dernier de la classe et dira que cela est trop dur pour lui sans comprendre car l'année d'avant il était le meilleur.

Fort dans un groupe faible signifie une mise en valeur et un égo disproportionné par rapportà ça réelle valeur. L'autre soucis c'est que par principe du moindre effort, il n'évoluera pas aussi vite que s'il était dans un groupe fort.

Le but quitteà déplaire est de faire des classe de niveau ainsi je biaise la question. Mais sinon, par pure évidence, il est pour moi assez évident qu'un élève faible à plus de chance s'il ne fait pas mpartie des élève à se démotiver d'évoluer plus rapidement que l'inverse.

Je rejoint donc la réponse qui me précède, si l'élève est motivé et faible dnas un groupe fort cela est une solution miracle pour le boosté sinon, il faut mieux faire une classe de niveau. Pour ma part, je ne me sentait pas épanui si je n'avais pas de la concurrence en face pour me surpasser mais j'imagine que la réponse vient surtout de son expérience ou de la façon de voir la vie :).

Missmath a dit...

Il y a de belles couleurs qui s'effacent aussitôt que l'on considère les cotes R (ou Z) ou que l'on positionne l'élève en fonction de la moyenne du groupe.

Je pense aussi qu'autant les forts que les faibles tirent avantage à collaborer. Les forts aideront les faibles à réussir et, en les aidant, consolideront leurs apprentissages. Mais être trop faible dans un groupe de forts, c'est devenir boulet, c'est terrible pour l'estime de soi et c'est démotivant. Être trop fort dans un groupe de faibles, c'est être abonné à l'ennui, perdre son temps, du gaspillage. L'hypothèse de Mathoscope n'est pas farfelue, on en rencontre souvent des élèves qui, en moyenne, sont moyens !


Merci à tous pour vos couleurs.

Prof Malgré Tout a dit...

C'est l'autre prof qui a raison!

M'sieur SVP a dit...

Un petit complément pour étayer mon commentaire : L'effet MATTHIEU.

Missmath a dit...

C'est la première fois que j'entends parler de l'effet Matthieu, merci pour le lien, cet effet mérite que l'on s'y intéresse. Merci !

Prof qui raccroche a dit...

Génial cet effet MATTHIEU! Image parlante, MERCI!

Deeder a dit...

Sans aucune hésitation : mieux vautre dans un groupe plus fort. J'ai vécu cette situation en arrivant en prépa : ma première année fut sportive car la classe fut menée par une tête impressionnante, largement au delà de mes capacités. Du coup, j'ai stagné en milieu de classe un bon moment avant d'atteindre le premier tiers, tiré vers le haut par le niveau des autres.

En revanche, ne pensant pas (à tort) pouvoir y prétendre, je n'ai pas demandé à passer en classe étoilée (regroupant les meilleurs élèves) et je me suis donc retrouvé dans une classe au niveau global moyen. Il fut pour moi plus facile de me hisser en haut du classement et de rester assis sur mes acquis, n'ayant pas forcément besoin de travailler énormément pour rester en bonne position. Bien mal m'en a pris lorsque j'ai réalisé l'écart entre mon niveau et celui des détenu par les autres (qui étaient quand à eux en classe étoilée) lors des concours.

Bref, cela ne m'a pas tiré vers le haut alors que j'aurais pu avoir un niveau bien meilleur à l'issue de la maths spé si j'avais ressenti le besoin de travailler plus, entraîner par une classe au niveau supérieur au mien.

Missmath a dit...

Message de François Guité :

Fort/faible... Le hic n'est ni la classe, ni l'élève, mais la désignation fort/faible par le biais de l'évaluation.

Félix GG a dit...

Ça me rejoint, ça!

André a raison, certes! J'étais performant, mais noyé à travers d'autres performants. Faut dire aussi qu'on tendait vers l'égoïsme des apprentissages et l'individualisme...

Mais là je suis dans un bassin (beaucoup) plus faible (et la réalité y est différente, aussi) et sérieusement je suis une fusée :-)

M'sieur SVP a dit...

Petite illustration indirecte de l'effet MATTHIEU : Questions d'image - Tu seras cornichon, mon fils