Si on en juge par le thermomètre des couleurs (eh oui, notre bon gouvernement fait des statistiques avec n'importe quoi ces temps-ci), l'Outaouais est en pleine saison des couleurs.
Outaouais
Mont Sainte-Marie Apogée 85 %
Parc de la Gatineau Milieu 45 %
Dites-moi comment sont calculés ces pourcentages, parce que, à voir la montagne (amis suisses, je sais, ce ne sont pas des montagnes, mais bien de petits monticules, que dis-je, de légères dénivellations... (comme quoi tout est relatif)), quoiqu'il en soit, il me semble bien que plus de 45 % des arbres sont colorés, pardi !!! M'enfin...
(Photo de mon ami Jean-François qui tient à me faire regretter d'avoir préféré faire la grasse matinée dimanche plutôt que de l'avoir suivi au Lac Meech pour faire de la photo... et il réussit bien le coquin ! )
Nous sommes donc en plein automne, en fin d'été indien (on ira, où tu voudras quand tu voudras...), mais surtout en fin des moustiques !
Il y a quelques temps, Angel me faisait découvrir un moustique nouveau genre. Je me donnais à peine 20 ans (HA!HA!HA!HA!), eh bien grâce à ce moustique, je sais que je ne les ai plus.
"OMG, ça frappe dans le dash tight !"
Ce moustique serait logé en Europe dans plusieurs cellulaires pour la plus grande joie de leurs propriétaires qui les utiliseraient pour déranger leurs camarades de classe. Les élèves supplient leurs vieux maîtres de cesser le supplice et les vieux maîtres font la sourde oreille.
L'idée est de Howard Stapleton, un électronicien autodidacte (comme quoi, il n'y a pas juste l'école qu'on apprend !). Le son ressemblerait à celui d'un moustique qui tient à percer votre tympan, à un violoniste débutant qui "varge" sur son archet, à des ongles pointus qui glissent horriblement sur le noir d'un tableau. Mais le plus beau, c'est que les plus de 20 ans ne l'entendent plus. Les marchands britanniques embêtés par la "racaille" qu'ils n'arrivaient plus à faire fuir avec les canons de Pachelbel ont acheté à prix fort ce moustique comme arme de dissuation massive. Et ça marche !
"Légende urbaine, ça ne se peut pas !" hurle l'intérieur aveugle de mon corps frippé.
Weby a servi de cobaye.
"Arrête, arrête, ça fait mal aux oreilles !!!"
Pffffffffffffff, elle disait ça pour faire croire.
"Ok, ne regarde pas et dis-moi si tu entends ou si tu n'entends pas."
Et j'ai joué du triangle et de la pause. Eh ben, la jeunette, elle entend le moustique pour vrai !!! Et non seulement elle l'entend, mais ça lui fait mal aux oreilles, ça lui est insupportable.
L'automne amène la fin des moustiques. Il ne faut surtout pas que celui-ci traverse l'océan. Imaginez : pris avec des moustiques à l'année... Des moustiques que nous, vielles croûtes, ne voyons pas et n'entendons pas et qui font le supplice de nos jeunes. Pire qu'un fossé de génération, la confirmation d'un dialogue de sourds. L'horreur.
Vous voulez tester votre ouïe ? C'est sur le site de l'Université australienne de New South Wales qu'il faut aller.
Mais avant, rappelez-vous ce proverbe : Ah ! Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !
Remerciements sincères aux baby-boomers d'avoir étirer la jeunesse intérieure de plusieurs décennies. On n'entend peut-être plus rien, mais on est quand même fonctionnel !!! Enfin... je pense...
2 commentaires
«Nous sommes donc en plein automne, en fin d'été indien»...
C'est ici que l'info est peut-être inexacte, car l'été indien ne coïncide pas nécessairement avec la coloration des feuilles (Nos amis Français le croient ferme, cependant, mais c'est un mythe...)
En fait, l'été indien, c'est une période de x jours consécutifs (où x= 2 ou 3 minimum) où la température se situe au-delà des moyennes saisonnières (au moins y degrés de plus : j'ai oublié la valeur de y)
Cette hausse de température peut survenir au moemnt où les feuilles sont colorées, ou quand elles sont tombées (vers la fin octobre par exemple).
Ceci dit, l'été indien, c'est en automne, ça c'est sûr et certain :-)
Avec les temps frisquets des derniers jours (je commence à avoir l'air extra-terrestre avec mes sandales), je pense que l'été indien, c'était la semaine dernière !!! hi!hi!hi! Des détails sur l'été indien peuvent être trouvés ici.
Merci, Sylvain, pour cette précision et sois le bienvenu dans le brouillon de poulet, toi que je lis assidûment.
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