Pour la grande majorité des enseignants, un élève qui utilise une suite bureautique est un élève qui intègre les TIC. [...] On se contente donc de penser papier à l'aide d'un ordinateur.
Présenté par Blogger.
Là où Missmath dérive et Weby intègre.
5 commentaires
Je me permet de vous orienté vers le blog de ABCblog pour un lien sur une réflexion justement sur les TICes ou sur la pédagogie de l'informatique. C'est un joli document, je trouve à lire pour le plaisir.
La bureautique, je maintiens pour ma part n'a rien à faire dans les mathématiques mais alors vraiment rien mais bon politique pédagogique oblige, "on croit bien faire" comme ils disent.
Merci pour la référence, on trouve en effet le texte chez Monsieur Marion et comme il fait également référence à Monsieur Jobin et moi, nous voilà dans un triangle amoureux (professionnellement parlant, bien sûr) !
Vous avez bien raison de dire que la bureautique n'a rien à faire dans les mathématiques, et pourtant, elle est le support de tout ce qui se fait, en mathématique comme dans les autres domaines.
L'habit ne fait pas le moine ^_^
C'est pas parce que ça rime que c'est pareil!
Bureautique n'est pas TIC. Je me souviens de l'école où j'enseignais jusqu'à l'année dernière, nous avions fait une immense réflexion sur la question, réflexion toujours en cours. En gros, l'idée était de voir comment intégrer de façon efficace les TIC dans l'enseignement. Tous avaient leur opinion sur ça. Le semblant de consensus qui en ressortait tournait autour de l'intégration de l'usage de l'ordinateur et des réseaux dans l'enseignement par la recherche et la création de contenu.
La question que pour ma part je me pose toujours est la suivante:
"Pourquoi vouloir mettre des TIC dans l'enseignement?"
Et non:
"Comment mettre des TIC dans l'enseignement?"
La mise en place vient bien après son utilité dans une réflexion purement logique. Et au vu de l'effet placebo apparent (élève qui écoute "sagement" et font "mumuse en cliquant sur boutons") pour le professeur et l'équipe éducative elle-même et ce qui en ressort réellement aussi bien pédagogiquement (car faut pas le caché c'est à but pédagogique qu'on souhaite introduire absolument l'informatique) que culturellement parlant est plutôt proche de zéro (je vais mettre 1 à la rigueur pour vous faire plaisir).
Ce que fait ressortir le texte que l'IREM de Lille, c'est qu'il y a une chose qu'on oubli et qui est le fondement même de l'enseignement:
"On ne peut pas inventer la poudre si on n'a pas les outils en main pour le faire".
La réflexion est belle me direz-vous et vu l'état d'esprit actuelle de l'enseignement (tous les moyens conséquent et coûteux mis en place à des but pédagogique), je pense que nous ferions mieux de nous attarder sur ce qui est essentiel c'est à dire la base. Et à la rigueur laisser le professeur utilisé l'informatique mais pas mettre des gamins devant un pc (ils font déjà cela chez eux le plus souvent, donc occupons-nous de leur apprendre quelque chose et non de les distraire^à loisir et autre supercherie).
La pédagogie est utile lorsqu'elle est au service du savoir et non l'inverse. Je me bat peut-être à contre courant ici bas mais en tout cas, pour répondre à ma propre question: Les TIC ne servent à rien mis à part distraire les enfants (en tout cas pour le peu d'élèves que j'ai pu voir, ça les amusent plus qu'ils apprennent quelque chose vu qu'il ne sont pas capable de repasser en théorie après l'observation. De plus puis-je rappeler que cette belle science exacte que sont les mathématiques n'est PAS expérimentale, donc laissons l'expérimentation à celles et ceux qui on le recule pour le faire (c'est à dire les professeurs et les scientifiques qui on vu quelque lien avec la physique, biologie ou autre mais pas les élèves qui n'ont même pas les clé en mains pour aborder des problème vraiment intéressant expérimentalement parlant)).
Désolé d'être aussi ferme mais bon pour le coup, je suis un peu voire même beaucoup de l'avis selon lequel, en essayant de faire de la créativité mathématiques, on oublie qu'ils ne peuvent ni la faire et encore moins la comprendre s'ils n'ont pas les outils pour avoir les idées. En gros et pour faire simple si l'inventeur du micro-ondes n'avait pas été physicien à la base, il n'aurait pas faitl e lien entre l'explosion de son oeuf et le fait qu'il y avait des ondes invisible pour lui qui s'étaient propagées dans celui-ci et avait augmenté l'agitation thermique des molécules d'eau au point de le faire imploser.
Ah! Les Tics! Vous provoquez encore beaucoup de remises en question!
Je me souviens de ma première calculatrice (il y a 33 ans...) Je passais des heures à peser sur tous ses boutons! Il y avait plein de profs qui se questionnaient sur mon jouet.
Je me demande TIC si vous subirez le même sort... Juste une petite boite à outils qu'on ressortira lorsque le besoin se fera sentir... Mais d'ici là, vous êtes très bruyants!
Et pour l'instant, j'aime.
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