Là où Missmath dérive et Weby intègre.

Présenté par Blogger.

Éducation 2.000

Ce qui est fascinant avec la correction, c'est que, quand il n'y en a plus, il y en a encore !

La Bibliothèque nationale de France présente une collection de vignettes créées en 1910 pour accompagner des produits alimentaires. On y trouve la vision de l'an 2000 de nos aïeux. Parmi ces vignettes, celle-ci représentant l'éducation 2.000 :




Quelle belle illustration du paradigme de l'enseignement !!!

L'intégration : tout est dans la différence, ciel !

On a regardé mes diplômes démontrant que je savais "mathématiquer" et on m'a dit :
"Va et prêche plus".

Puis, de paraboles en dérivation, un jour, j'ai connu l'intégration.

Cela s'est fait doucement. Une élève atteinte de spina bifida. Il suffisait de lui ouvrir les portes ou de faire de la place pour son fauteuil.

Puis, il y a eu quelques élèves avec un handicap auditif. Le premier m'équipait d'un émetteur radio (eh oui, de la ballado-diffusion avant le temps), la dernière lisait sur mes lèvres et entre les deux, il y a eu Titi Gigi et son interprète qui traduisait mes délires en gestes. J'avais l'impression d'être au parlement ! Pauvre interprète ! D'ailleurs, ça n'a pas été long que Titi l'a flushée pour se débrouiller par elle-même. De toute façon, les maths, c'est plus pour les visuels.



J'ai aussi eu un élève avec un handicap visuel sévère. Il regardait les notes agrandies que je lui passais avec une loupe encore plus grossissante. Il faisait ses examens sur une visionneuse spéciale ce qui évidemment lui demandait plus de temps que les autres. Mais est-ce correct de lui laisser justement plus de temps pour faire ses examens ?

Premier réflexe : sur le marché du travail, cet élève ne sera pas compétitif, puisqu'il sera plus lent que les autres. Euh... peut-être, mais est-ce tous les emplois exigent rapidité ? Et puis, est-ce que j'évalue ses compétences en mathématique ou j'évalue sa rapidité à démontrer ses compétences en mathématique ? Clairement, le temps ne fait pas partie du contexte de réalisation. Mais alors, ne devrais-je pas donner aux élèves lents tout le temps qu'il leur faut ?

"Excuse-moi, chéri, je ne rentrerai pas cette nuit, je dois surveiller un examen."

Depuis quelques sessions, l'intégration au Cégep est devenue encore plus complexe. On parle de trouble du comportement. J'exclus les dépressions (j'ai une élève qui est partie à pied et pieds nus dans la neige à Montréal (c'est quand même à 200 km !)), l'épuisement professionnel (oui, oui, nos élèves font des burn-out !) ou les bipolaires (il était beau Félix quand il a décidé qu'il allait organiser le trafic aérien sur les pistes de l'aéroport...). En général, ces cas sont hospitalisés et ils nous reviennent sur le piton comme des calculatrices (fonctionnant au lithium). Non, ici je parle d'autisme, de syndrôme d'Asperger, de la maladie de la Tourette.

Voici comment ça se passe. Vous recevez vos listes d'élèves la veille de la rentrée et avec elle une enveloppe vous déclarant grand gagnant d'un "cas". Vous y trouvez le nom et des pages de description de la maladie. Avec un peu de chance, vous avez des commentaires particuliers de la part souvent des parents. Généralement, il n'y a rien. Quand vous lisez que l'élève est sourd, qu'il a besoin d'un preneur de note et que vous le regardiez quand vous parlez, ça va. Mais quand vous lisez que l'élève est autiste, qu'il n'arrive pas à s'exprimer car les mots qu'il dit ne sont pas ceux qu'il pense, qu'il ne faut pas lui dire "tu donnes ta langue au chat", parce qu'il va se la couper et cherchera le chat, c'est moins drôle. Quand en plein cours il se lève paniqué et s'écrit : "J'ai oublié de prendre mon relevé de caisse à la coop, oh non, oh non, faut que j'y aille, faut que j'y aille" et qu'il part en courant comme si le feu était pris, c'est aussi moins drôle. Quand vous pouvez dire l'heure qu'il est en comptant les "AAAAAARG" qu'il lance haut et fort toutes les 5 minutes, c'est moins drôle. Quand un élève ne supporte pas d'être regardé et repousse tout ceux qui tentent de l'approcher, c'est moins drôle. Surtout quand on vous demande explicitement de ne pas dire au reste de la classe que cet élève est atteint d'une maladie. Surtout quand les autres élèves de la classe surchargée le rejettent à cause de son comportement bizarre. Surtout quand ce rejet mène cet élève au comportement bizarre au suicide. Là, on arrête et on ne veut plus rien savoir des enveloppes.

Mes diplômes attestent que je suis mathématicienne et mes collègues sont ingénieurs. On a beau en parler entre nous, on ne sait pas quoi faire. On nous a engagés comme enseignants, comme pédagogues. Plusieurs d'entre nous n'avons aucune formation en éducation. Et de plus en plus, on nous demande d'être spécialistes en adaptation scolaire. Ayoye, on est loin de notre formation ! Y a-t-il un orthopédagogue dans la salle ?

Depuis deux semaines, dans mon cégep, il y en a une !!!

(Applaudissements pour mon Cégep)

Je dois absolument conclure en soulignant que tous mes "cas d'enveloppe" étaient des élèves extraordinaires. Déjà, pour se rendre et réussir au Cégep malgré leur handicap, ils se doivent d'être des battants qui ont un sens de la débrouillardise et de l'organisation et une intelligence que je leur envie. Certains de mes collègues ont été moins chanceux.


**Dessin reproduit avec la permission de Titi Gigi.

Quand le silence parle

Quand le silence parle, la liberté est proche.




Aucun rapport avec les mathématiques (quoique...), aucun rapport avec l'éducation (quoique...), une seule question : est-ce que c'est un signe de vieillesse que de réaliser que les grands d'une époque s'éteignent tous ?

Enfin... il faut voir cet extrait des Enfants du paradis comme la mise en place de mon prochain billet.

En attendant, correction oblige...

Conte à remous

Il était une fois dans un pays lointain, une grande usine dirigée par un bon directeur. Ce bon directeur avait pour l'aider employé toute une équipe d'administrateurs, de conseillers, de coordonnateurs, de contre-maîtres, chacun veillant à ce que les employés produisent bien. Et les employés produisaient biens. Et ces biens enrichissaient les employés, leurs contre-maîtres, les coordonnateurs, les conseillers, les administrateurs et le bon directeur.

Un jour, sans trop savoir comment ni pourquoi, il vint à l'usine un sombre statisticien qui décida de faire du contrôle qualité sur les pièces que fabriquaient les employés et l'on s'aperçut que celles-ci ne répondaient plus aux normes. Voilà sans doute ce qui expliquait la chute libre des profits.

Le directeur demanda donc au sombre statisticien ce qu'il devait faire.

"Je ne suis que statisticien, Monsieur le directeur. À partir d'échantillons, je trace un portrait de votre réalité. Je peux avec mes outils d'analyse reconnaître vos points forts et vos points faibles, je peux même faire des prédictions sur ce qui risque de vous arriver si la tendance se maintient. Je suis le photographe de votre réalité. Je prends votre photo aujourd'hui et avec mes outils, je peux recréer votre image d'il y a 20 ans et vous montrer ce que vous risquez d'avoir l'air dans 10 ans. Mais je ne peux pas plus. Il faudrait consulter les experts dans votre domaine."

- Qu'on appelle les experts !, ordonna le directeur.

Ils vinrent tous, avec leurs toges et leurs diplômes. Serait-il possible qu'enfin un directeur veuille les écouter ?

Le bon directeur les installa dans son chalet confortable au bord d'un lac et leur tint ce beau discours :

"Experts, je vous ai fait venir ici car un sombre statisticien a fait un triste portrait de l'avenir de mes biens. Prenez la semaine, je reviendrai vendredi prochain et donnez-moi la solution."

Les experts n'étaient pas experts pour rien. Cela faisait des années de bourse de recherche qu'ils réfléchissaient aux points noirs identifiés par notre sombre statisticien. Certains chauffaient même leur maison l'hiver avec leurs articles publiés dans les revues scientifiques. Et voilà qu'un bon directeur leur donnait l'occasion de valider à grande échelle le fruit de leurs recherches. En peu de temps, ils renouvellèrent complètement le fonctionnement de l'usine. Oh bien sûr, on y fabriquerait toujours les mêmes biens à partir des mêmes matières premières. Mais du procédé de fabrication jusqu'à la façon de considérer les employés en passant par la nourriture de la cafétéria, tout était réformé.

Le vendredi, le bon directeur arriva : "Experts, je vous écoute."

Dans leur enthousiasme, les experts se mirent tous à parler avec passion.

"Experts, je n'entends rien à vos propos. Que dois-je faire ?"

Il y eut alors un court silence chez les experts. Le temps de réaliser que le bon directeur n'était pas un expert et que, bien qu'il savait administrer son usine, si celle-ci était démodée, c'est qu'il avait lâché le fil du développement. Mais l'enthousiame d'un projet nous fait vite perdre le temps de prendre son temps et c'est une experte vulgarisatrice qui commença à expliquer au bon directeur, à partir du portrait du sombre statisticien, comment il fallait changer l'usine.

Le bon directeur l'interrompit rapidement : "Écoutez, je dois annoncer demain à mon conseil d'administration les changements que nous effectuerons sur l'usine. Je n'ai pas le temps de devenir expert. Expliquez-moi brièvement votre plan et donnez-moi vos recommandations."

L'experte vulgarisatrice sauta donc de la diapositives 5 à la diapositive 64 et expliqua avec un simple résumé de quelques mots-clés mis en boîtes, triangles, cercles et flèches, les grandes lignes de la réforme. L'unanimité des experts réussit à convaincre facilement le bon directeur. Les 15 diapositives suivantes donnaient le plan d'action à entreprendre.

"En auriez-vous une copie papier ?" demanda le bon directeur.

Et il sauta dans son avion et repartit vers l'usine.

Le lendemain, le bon directeur soumit à son conseil d'administration le plan d'action des experts qui fut accepté à l'unanimité. On remit aux conseillers le cd du diaporama produit par les experts en plus d'une trentaine d'autres dossiers urgents à traiter. Chaque adjoint repartit avec sa partie du plan d'action à appliquer.

Le dimanche soir, on réunit tous les dirigeants de l'usine.

"L'heure est grave. Un sombre statisticien nous a montré que nos produits ne répondent plus aux normes du jour. Nos employés sont malheureux. Plusieurs quittent l'usine. Notre équipement est démodé."

Les contre-maîtres et les patrons furent sous le choc. L'équipement fonctionnait pourtant très bien. Lorsqu'ils étaient employés, ils travaillaient avec cet équipement sans problème et produisait un produit de qualité. Comme le produit n'avait pas changé, cet équipement convenait toujours d'autant plus qu'on le connaissait bien. Apprendre le fonctionnement de nouvelles machines demanderait du temps.

Un contre-maître osa la question :

"Combien de temps de formation aurons-nous pour apprendre le fonctionnement du nouvel équipement et comment allons-nous procéder pour le remplacement lors de nos formations ?"

Un directeur de secteur lui répondit :

"Les manuels d'instruction sont simples et se résument à 3 pages. L'équipement sera installé cette semaine, vous pourrez, si vous le désirez, l'essayer pendant l'installation, la semaine prochaine, on commence notre nouvelle façon d'opérer. Pour cela, on n'a pas vraiment besoin de fermer l'usine ou d'engager de nouveaux employés, vous ferez cela pendant vos temps libres."

La contestation s'installa : "Pourquoi changer alors que tout allait si bien ?"

"Écoutez, tout cela est le fruit du travail d'experts et c'est comme ça que nous fonctionnerons dès la semaine prochaine." C'était le mot du directeur... le maudit directeur...

L'équipement se mit en place pendant toute la semaine. Les employés étaient assez curieux de voir ces nouvelles machines. Ils sentaient qu'enfin on s'intéressait à leurs besoins et qu'ils pourraient produire des biens de meilleure qualité avec ces nouveaux outils.

Mais pendant toute la semaine, certains contre-maîtres refusèrent de regarder le nouvel équipement, d'autres tentèrent de trouver un moyen d'installer le vieil équipement sur l'ancien. On a même vu le contre-maître d'un secteur givrer ses fenêtres pour que personne ne voit qu'il avait entreposé le nouvel équipement et n'utilisait que l'ancien.

De leur côté, les employés ne restèrent pas indifférents au changement :

"On avons maintenant des robots pour transporter les boîtes."
"Nous pouvons travailler assis, si on le désire."
"On ne compte plus le nombre de biens que nous produisons, mais on évalue leur qualité."
"C'est nous-même qui construisons notre horaire de travail et cela nous permet de mieux gérer notre temps et notre efficacité."

Et c'est alors que les gens de la ville qui pour la plupart avait déjà travaillé à cette usine, s'en mêlèrent.

"Comment voulez-vous qu'on produise des biens de qualité si ce sont des robots qui les font ?"
"Comment voulez-vous que nous soyons compétitifs sur le marché si l'on ne récompense plus les employés qui produisent le plus ?"
"Quand je travaillais à l'usine, je travaillais fort et je m'entraînais pour avoir le ruban de l'employé de la semaine que l'on donnait à celui qui avait fait le plus de bien. Aujourd'hui, les employés sont tous paresseux."
"Mon fils travaille à l'usine. On dit que son travail est acceptable et qu'il est compétent, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, puisque je ne sais pas s'il produit plus ou moins de biens que la moyenne."

Devant toutes ces contestations, le Ministre du travail alla voir le directeur de l'usine et lui dit :

"Les gens aimaient mieux ton usine comme elle était avant. Tu feras bien ce que tu veux, mais si je ne te dis pas d'y aller mollo avec tes changements, le monde va dire que je ne fais rien pour eux. Pis, si je perds mes élections, ben toi, tu vas perdre tes subventions. Fais ce que tu veux, mais c'est ce qui risque d'arriver."

Le mois suivant, le nouvel équipement était vendu et on réinstallait l'ancien pour la plus grande joie des contre-maitres qui disaient à qui voulait l'entendre :

"Vous voyez bien que c'est nous qui avions raison. On devrait nous écouter."

Les employés retournèrent à leur poste comme on rentre de vacances. Le Ministre fut réélu et le bon directeur vieillit en ressemblant parfaitement au portrait que lui avait fait de son avenir le sombre statisticien. Les experts toujours emmaillotés dans leur toge se racontaient tous les mercredis en prenant l'apéro ce beau moment de leur vie où ils ont eu l'impression que leur expertise servirait à autre chose qu'à faire du papier de chauffage. Bref, la vie avait repris son cours normal.

Sauf que...

... certains contre-maitres, certains employés, certains adjoints réalisèrent que, finalement, le nouvel équipement était loin d'être mauvais... Ils avaient beau le dire et le répéter, personne ne les entendait.

Jusqu'au jour où la bonne fée conseillère Martine leur apparut :

"Peut-être qu'on devrait regarder le diaporama au complet pour comprendre la théorie des experts, puis avec notre expertise à nous, on pourrait proposer des actions qui correspondraient vraiment à nos besoins particuliers ?"

Tous les employés, les contre-maîtres, les conseillers, les administrateurs et même le bon directeur travaillèrent en collaboration à la réforme de l'usine. Et ils y vécurent heureux jusqu'à la fin des temps... enfin... jusqu'à la retraite !


La morale de cette histoire : évitez les statistiques.

Education 2.0 - la non-conférence

Ma première fois, c'était en janvier dernier. J'ai adoré ça.

Ma deuxième fois, c'était aujourd'hui. Il y a eu de longs préliminaires et on a fait ça à plusieurs. C'était encore meilleur !

Ceux qui me connaissent savent que j'ai un sérieux problème de décalage horaire perpétuel. Mon rythme circadien ne suit pas le même "beat" que celui des gens qui vivent dans le fuseau horaire où je me trouve. J’adore participer à des conférences ou des colloques, rencontrer des gens intéressants qui me font réfléchir et cheminer, mais ces événements commencent toujours beaucoup trop tôt pour moi et sont souvent trop loin. Je suis trop vieille pour ça !

En janvier dernier, l’APOP faisait en ligne son premier colloque qui url. Un succès. Avec l’inscription, tous les participants recevaient un casque d’écoute avec microphone, une caméra (un sous-verre pour le 5 à 7 et une balle pour relaxer !) et ainsi équipés, chacun pouvait suivre les ateliers là où il le voulait. Je ne vous cacherai pas que je n’ai pas utilisé la caméra. Mon réveil a sonné juste avant le premier atelier, j’ai allumé le portable (qui dort souvent sur ma table de chevet) et j’ai assisté aux premiers ateliers sous la couette. Le bonheur. Je profitais de la pause du midi pour aller rejoindre mes collègues de travail au cégep où ils préféraient suivre les ateliers en groupe pour mieux échanger par la suite.

C’est cette formule qu’a reprise Mario Asselin lors de la non-conférence d’aujourd’hui. Mais qu’est-ce qu’une non-conférence ??? C’est tout simplement l’inverse d’une conférence (dâh) ! Lors d’une conférence, ce sont les organisateurs qui organisent et les participants assistent. Lors d’une non-conférence, c’est quelqu’un qui envoie le mot de ralliement (ici Mario Asselin) et les participants participent. Sur un wiki, sont arrivés les inscriptions, puis les propositions de thèmes, la date, l’horaire, les sujets, les idées, tout est né de la collaboration. Ainsi, si un participant trouve la non-conférence est nulle, c’est un peu de sa faute ! Une quinzaine de personnes se sont donc réunis à Québec et d’autres (au Canada, en Suisse, en France, en Belgique) suivaient les discussions en ligne. En même temps, des participants retranscrivaient sur le wiki le compte-rendu des discussions. Toute la conférence est disponible sur internet.

Ainsi, j’ai écouté les discussions, j’ai participé en commentant sur le tableau blanc ou en discutant à partir de chez moi. Je l’avoue, j’ai aussi clavardé en parallèle avec mon cher CA qui lui était sur place à Québec ( eh oui… comment taire mes commentaires !!!) et pendant les pauses et les moments "moins chauds", j’ai fait du rangement, installé des étagères, ma petite famille n'a pas eu l'impression que je les abandonnais encore une fois pour le travail, bref j'ai joint l’utile à l’agréable. Tout étant disponible, je pourrai relire ou réentendre les interventions qui méritent d’être approfondies.

Tout cela, c’est le bonheur du Web 2.0… ne pas y voir de cela tout ce qui est possible de faire en éducation 2.0, ce n’est pas manquer d’imagination, c’est être tout simplement bouché. Si tel est votre cas, attrapez vite le flux que présente Monsieur Jobin.

Citation du jour

Une autre de ces phrases qu'on aimerait voir avec des joues pour pouvoir l'embrasser :

"C'est toujours bien intéressant de se rencontrer, mais avant de fixer les dates de prochaines réunions, il faudrait peut-être déterminer leurs buts."

Puissance de 10

Angel sur son blog avait déjà présenté un site effectuant cette démonstration visuelle des puissances de 10, mais le contenant choisi par l'Académie de Nantes a l'avantage de pouvoir être facilement utilisé tel quel en classe.

C'est ici.

En parcourant rapidement le site de l'Académie, j'y vois que les TIC s'adoucissent en TICE. Ça me plait. Car une fois qu'on n'a la piqûre des TIC, il faut passer au tissage d'activités avec les TICE (Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement).

Rien de plus constant

C'était la citation préférée de mon professeur d'analyse, Monsieur Jacques Dubois :

"Il n'y a rien de plus constant que le changement."

Dans une heure, Apple fera une grande annonce. Certains (entre autres Presse-Citron) prétendent qu'il s'agit de la sortie d'un nouvel ipod.

Pendant ce temps-là, mon ami Donald vend sa petite maison de Palm Beach. Je l'achèterais bien, mais je pense que je préfère encore passer mes journées à corriger qu'à m'occuper d'une si grande superficie de gazon.

Sinon, mon ordinateur refuse de se libérer de son cordon d'alimentation qui lui refuse d'alimenter et tout cela, c'est quand il n'a pas des bouffées de chaleur digne d'une femme en pré-ménopause qui l'éteignent complètement. Il faudra bientôt le faire passer de besoin vital à déchet toxique.

Quel monde de changement.

C'est alors rassurant dans ce monde de fou de se rappeler que le théorème de Pythagore, lui, ne change pas.