Ayant commencé à se chercher un travail étudiant, Weby doit remplir un formulaire de demande d'emploi qui l'a laissée un peu perplexe...
1— Désirez-vous un emploi permanent ou temporaire ?
(Elle coche temporaire. Après tout, son emploi permanent est d'être étudiante.)
2— Désirez-vous travailler à temps plein ou à temps partiel ?
(Elle coche « à temps partiel ».)
Mais si elle travaille temporairement à temps partiel, elle risque de ne pas beaucoup travailler. Tout compte fait, elle aimerait travailler à temps partiel de façon permanente (enfin, dans le sens génération C du mot permanent). Alors, elle se révise et coche « permanent » à la question 1.
...
8— Quel salaire désirez-vous ?
(Elle se dit qu'elle aimerait avoir un million par année ou par semaine... mais n'est-ce pas trop arrogant sur un formulaire de demande d'emploi ? Par contre, inscrire le salaire minimum, ça démontre un manque d'ambition et un signe flagrant de soumission.)
...
18 (et dernière question)
— Avez-vous le droit de travailler au Canada ?
(Elle hésite. Qui répondra « non » à cette question sur un formulaire de demande d'emploi ? Et si quelqu'un répond « non », est-ce que la demande est automatiquement rejetée ? (Alors, pourquoi ne pas poser la question au début du formulaire et indiquer qu'il est inutile de compléter le reste si la réponse est négative ?) ou y a-t-il des p'tits arrangements possibles ?)
Si la première impression des candidats reste la plus marquante* pour les employeurs, visiblement, l'inverse peut être aussi vrai.
Pas facile de construire un instrument de mesure valide et fidèle.
* Selon le CoFoP, 90% de l'opinion que se forge le recruteur se fait dans les 4 premières minutes de l'entrevue.
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