L'administration nous faisait parvenir cette semaine un message nous avisant qu'elle communiquera avec les retraités des divers départements s'il advenait qu'il n'y ait plus assez de professeurs disponibles pour remplacer pendant la pandémie de grippe.
À ceci, un collègue a répondu :
"Je laisse ma place aux retraités à condition qu'on me permette de prendre la leur."
Blague à part...
Pensez-vous sérieusement qu'un retraité entre deux voyages ou deux parties de bridge acceptera de venir dans un milieu à risque remplacer des collègues cloués au lit par la grippe et de donner des cours auxquels il n'a pas touché depuis longtemps à des étudiants fiévreux qui toussent et éternuent toute la journée devant lui ?
C'est beau la vocation du corps professoral, mais je pense qu'elle s'envole assez vite quand on goûte à la liberté de la vraie vie et qu'alors on retrouve tous ses esprits.
Commentaires
Dans le cas du cégep où j'enseigne, chaque département a adopté une politique de remplacement au cas où plusieurs profs seraient touchés. En partant, chaque prof peut s'absenter une semaine de ses cours sans graves problèmes, ce qui devrait être assez pour avoir la grippe et en revenir. Pour les remplacements, les profs qui ne sont pas à temps plein ont priorité, puis les permanents et ceux qui ont un contrat année peuvent s'inscrire sur une liste pour du temps supplémentaire. Il n'a pas du tout été question des retraités.
Deux à trois mois de sabbatique pour tous :) et tous seraient content... heu peut-être pas les parents :(...
Bon OK on ferme le pays pour deux à trois mois alors!
Non mais c'est vrai c'est très grave cette grippe là. Écoutez les nouvelles, lisez les journaux... on est presque tous sur le point d'être frappé!
Plus que la simple grippe???? reste à voir....
Sur ce je m'en vais dans mon garde-robes!